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Voyage musical en Afrique atlantique
Entretien
avec Florent Mazzoleni, l’auteur de de ’L’épopée de la musique
africaine : Rythmes d’Afrique atlantique’
Date de publication : dimanche 19 avril 2009
Bembeya Jazz
Guinée
VIDEO
Indépendance Cha-Cha, le Bembeya Jazz, le
highlife sont presque les noms de code d’une époque où naquit, sur les
côtes atlantiques de l’Afrique, un vaste mouvement musical au début des
années 60. La culture est soutenue par les nouveaux Etats indépendants, la
création est foisonnante et les orchestres deviennent mythiques. L’épopée
de la musique africaine : Rythmes d’Afrique atlantique, de Florent Mazzoleni,
publié par Hors Collection, est une fantastique plongée dans cet « âge
d’or » de la musique d’Afrique noire.
source : www.afrik.com - 18
avril 2009
« De nombreuses musiques et danses issues du folklore se
modernisèrent au contact d’instruments occidentaux, en particulier les
cuivres et les guitares amplifiées.[...] Au Congo, comme au Sénégal, certains
orchestres locaux se mirent en tête de "réafricaniser" (les) musiques
afro-cubaines. Ailleurs sur la côte, au Ghana, l’émergence du highlife
permit la création du premier style musical moderne sud-africain »,
raconte Florent Mazzoleni dans L’épopée de la musique africaine : Rythmes
d’Afrique atlantique , édité chez Hors Collection. L’auteur, très
inspiré, a produit un document unique sur la musique moderne africaine qui
émerge sur la façade atlantique de l’Atlantique au début des années 60. Il
dit de cette musique qu’elle le fait « vibrer ». Des vibrations
nourries par des séjours réguliers sur le continent africain, une collection
impressionnante de vinyls, précieux témoignages de cet âge d’or de la
musique en Afrique. Florent Mazzoleni, spécialiste des musiques noires
américaines, s’est attaqué avec L’épopée de la musique africaine :
Rythmes d’Afrique atlantique à une autre facette de la musique noire. Auteur
de L’Odysée du rock , il a consacré notamment une œuvre à James Brown.
Touche à tout, de la production musicale à l’écriture en passant par la
réalisation et le journalisme, Florent Mazzoleni ne s’arrête jamais. Le
journaliste indépendant prépare un livre sur la musique malienne, en attendant
des compilations par pays sur les rythmes d’Afrique atlantique. Il faut
participer à « leur redécouverte », dit-il, mais aussi à celle de
la musique africaine contemporaine. Florent Mazzoleni est le directeur
artistique d’un festival indépendant à Bordeaux dénommé " Les nuits de
Bamako ", dont la première édition à eu lieu en novembre dernier.
Afrik.com : Dans L’épopée de la musique africaine : Rythmes d’Afrique
atlantique, vous retracez une aventure musicale qui démarre au début des
années 60. Qu’ont-ils de particulier, ces rythmes ?
Florent Mazzoleni :
Il y a une communauté linguistique, d’émotion et de culture liée à cette
façade maritime. On assiste à une « réafricanisation » des rythmes
le long des villes côtières où naissent les orchestres à cette époque. Les
musiques sont sous influences afro-cubaines, afro-américaines,
afro-caribéennes, françaises (pop music française). Quand on parle de musique
d’Afrique noire, ce sont dans des pays comme le Nigeria, le Congo (RDC), le
Mali, la Guinée ou le Sénégal que les choses se sont vraiment passées. Ces
pays enregistraient le plus grand nombre de sorties, disposaient du plus grand
nombre de labels, de producteurs, d’artistes, d’orchestres. En Guinée, par
exemple, Syliphone, label d’Etat et peut-être le label africain le plus
cohérent, a sorti 80 albums, et près de 80 singles
Afrik.com : A
l’époque que vous décrivez, celle de la fin des indépendances, au début
des années 80, la culture est une priorité pour les Etats. Surtout en Guinée
dont la musique est emblématique de cette époque ?
Florent Mazzoleni :
Comme le disait Sékou Touré, la culture était une arme. Il l’a utilisée
comme moyen de propagande. Le chef de l’Etat guinéen estimait que le
panafricanisme passerait par la culture grâce aux troupes nationales de
marionnettes, de danse, mais aussi par la musique urbaine, la musique
électrique, les grands orchestres qui pouvaient véhiculer un message Ã
l’étranger. Des orchestres comme le Bembeya Jazz ont joué en URSS, à Cuba
où il a tiré des larmes à Fidel Castro et tous les artistes cubains (le
groupe enregistrera pour le label national cubain, Arreto), ou encore au Chili,
en Amérique du Nord, en Europe et un peu partout en Afrique.
Afrik.com : A
part le Ghana et le Nigeria où le highlife prédomine, peut-on dire que c’est
la musique guinéenne qui a influencé toute la création dans la sous-région ?
Florent Mazzoleni : Elle a été pionnière. Le jour de l’indépendance
de la Guinée, l’ Orchestre national de la Guinée est formé. Il en sera de
même plus tard au Mali. Les orchestres guinéens ont montré l’exemple. Ils
étaient institutionnalisés, leurs membres étaient salariés par l’Etat,
leurs instruments payés à l’étranger. Le Bembeya commence à enregistrer
en 66-67 alors que tous les autres groupes prenaient forme à ce moment-là .
Lorsque Demba Camara, le chanteur du Bembeya Jazz , décède en avril 73,
c’est un deuil national en Afrique, une journée noire pour la musique
africaine. Le Bembeya et Demba Camara avaient donné une certaine fierté
nationale à toute cette région atlantique.
Afrik.com : Comment peut-on
décrire cette musique que vous avez qualifiée, dans certains pays, de
bande-son des indépendances ?
Florent Mazzoleni : Cette une musique
paradoxale. Sékou Touré prônait l’authenticité culturelle et le folklore
modernisé. Les griots ont été les rouages essentiels de cette musique au
Sénégal, en Guinée ou au Mali. Certains d’entre eux étaient membres de
groupes, comme les différents musiciens Diabaté, Kandia Kouyaté. Ces artistes
ont aidé à propager le patrimoine musical de l’ancien empire mandingue, qui
couvrait entre le XIIe et le XVe siècle, une dizaine de pays de la région. Il
y avait un socle culturel commun pour tous les pays de la sous-région. Au
Congo, les choses sont différentes : les influences sont plus françaises, plus
bantoues, pygmées. C’est aussi une musique virulente dans ses propos contre
l’impérialisme, mais on était plus sensible aux cuivres, aux arrangements
qu’aux paroles. Je définirai cette musique comme de l’Afro-Pop, c’est de
la musique populaire africaine qui parle à la fois aux élites et aux peuples.
Chaque orchestre, du Bembeya , en Guinée, aux Ambassadeurs à Bamako, en
passant par le Tout-Puissant orchestre Poly-Rhytmo au Bénin, chacun avait son
club réservé. Outre le message politique, cette musique faisait danser ou
invitait à l’introspection, parfois de façon assez prosélyte. Je pense Ã
Alalaké, qui est un vieux thème mandingue, une louange à Allah.
Afrik.com : Sur cette façade atlantique, on retrouve au Ghana et au Nigeria
le highlife et ses dérivés ?
Florent Mazzoleni : C’était déjà les
pays les plus urbanisés de la région, on y écoutait la radio, il y a avait de
l’électricité, il y avait des écoles de musique, c’est là qu’il y
avait les grands ensembles de cuivre. Ces pays-là étaient plus sophistiqués.
Le Nigeria est un marché qui s’auto-suffisait avec ses productions locales -
la juju music, les percussions yorubas -, à l’exception des musiques de Fela,
King Sunny Ade ou Ebenezer Obey qui s’exportaient. Alors que les orchestres
comme le Bembeya Jazz National , les Ambassadeurs , partaient à la conquête
du monde. A un moment donné, ils partaient tous pour Abidjan. A la fin des
années 70, contrairement à ce qui se passe au Mali, en Guinée ou au
Sénégal, l’économie ivoirienne se porte bien et la Côte d’Ivoire devient
une plaque tournante musicale. C’est là que va naître une nouvelle forme de
World music à l’orée des années 80. C’est là d’où vont partir Mory
Kanté , Salif Keïta, Manu Dibango. L’Angolais Sam Mangwana va y enregistrer,
Rochereau s’y établit, Franco y passe, de même que Fela… Abidjan est un
centre névralgique d’où émergent des musiques plus professionnelles. Elles
sont plus intimes et moins reliées au politique et au religieux. C’est une
musique d’où disparaissent les sections de cuivre au profit des
synthétiseurs. Les groupes ont commencé à se réduire comme peau de
chagrin.
Afrik.com : Abidjan est un nouvel épisode dans la création
musicale africaine ?
Florent Mazzoleni : On assiste à l’émergence, Ã
Abidjan, puis à Paris, d’une musique globale africaine des années 80, plus
professionnelle, encore une fois, beaucoup moins candide et par conséquent
moins touchante. Je trouve qu’il y avait une sincérité absolue dans la
musique des années 60-70. Les musiciens voulaient s’élever à la fois
culturellement et spirituellement, et avec eux, leurs pays. Quand on entend le
Bembeya , on a l’impression que toute la Guinée est derrière eux. C’est
une musique liée à un contexte qui véhiculait un message, plus ou moins
candide de fierté révolutionnaire. S’il y a un âge d’or pour moi, c’est
65-75. On a à la fois les influences américaines les plus fortes, avec James
Brown qui se produit en Côte d’Ivoire et au Zaïre, des influences cubaines
qui ont été bien digérées, fini donc la duplication, les influences
mandingues, elles, explosent littéralement. La révolution, ce vent de
modernité qui souffle est perceptible : mini, coupes afro et pattes d’eph’.
Les photos de Seydou Keita et de Malik Sidibé saisissent très bien le
quotidien de la jeunesse de cette époque. La bande son de cette époque,
c’est une musique rythmée par le funk, le rythm & blues, une musique très
noire-américaine. C’est l’époque du "Black is beautiful". Les frontières
étaient perméables à cette époque : le Burkinabé Madou Ballaké, qui a fait
une carrière incroyable, enregistrait au Ghana, au Nigeria, au Bénin et en
Côte d’Ivoire. La musique était panafricaine. A la fin des années 70, les
K7 remplacent les vinyls. La disparition des vinyls, qui requièrent une
certaine qualité d’enregistrement, entraînent l’implosion des orchestres,
la crise n’arrange rien. Les solistes prennent la place des grands ensembles.
Au début des années 80, le Bembeya , le Rail Band , le Baobab , le
Poly-Rythmo , les plus grands orchestres de l’époque sont caducs. Franco et
Rochereau ne vont pas non plus très bien à cette époque.
Afrik.com :
Quel héritage ont laissé ces artistes, et qui sont finalement leurs héritiers
?
Florent Mazzoleni : C’est une époque bénie. On ne pourra jamais
recréer cette musique, entre autres, parce que ces grandes sections de cuivre
qui faisaient la particularité de cette musique ont disparu. On ne retrouvera
jamais, me semble-t-il, la vigueur de ces années-là . On ne se projetait pas Ã
l’échelon international, on voulait juste chanter son pays, éventuellement
son leader politique. Les musiciens voulaient bien faire, notamment parce
qu’ils étaient payés par l’Etat. Dès qu’ils ne l’ont plus été, la
rigueur s’en est allée. Il faut attendre le renouveau acoustique du début
des années 90 avec Ali Farka Touré, Oumou Sangaré, Toumani Touré, Ismaël Lo
ou encore Omar Penn pour retrouver cette vigueur de la musique africaine. La
plupart des grands d’aujourd’hui ont connu cet âge d’or.
Falila
Gbadamassi
Commander L’épopée de la musique africaine : Rythmes
d’Afrique atlantique
le Bembeya Jazz en 1979
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