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poète écrivain : « Enseigner les langues nationales est d’une
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Amadou Elimane Kane, poète écrivain : «
Enseigner les langues nationales est d’une importance fondatrice »
Date de publication : mercredi 22 octobre 2014
francophonie
Kane (Amidou Elimane)
poésie
Amadou Elimane
Kane, poète écrivain, est l’auteur de plusieurs ouvrages poétiques et de
deux romans L’ami dont l’aventure n’est pas ambiguë et Les Soleils de nos
libertés, publiés aux éditions Lettres de Renaissances. Acteur de la
Francophonie, il a volontiers accepté de se confier sur l’importance du
français, son regard sur les langues nationales et sur les écritures
francophones de manière générale. Sans langue de bois
source :
www.lequotidien.sn - octobre 2014
Dites-nous quelle est votre langue
maternelle ?
Ma langue maternelle est le puular, ou plutôt devrais-je
dire mes langues maternelles sont le puular et le wolof. Le français est pour
moi une langue étrangère que j’ai apprise à l’âge de six ans au moment
de la scolarisation et tout au long de mon cursus scolaire et universitaire.
Quelle relation entretenez-vous avec le français ? Amour ? Efficacité ?
Nécessité ? Obligation ?
Je la pratique telle une langue étrangère.
Elle est la langue de mon expression poétique mais je n’écris jamais
directement en français. Je compose ma poésie en pensant d’abord dans ma
langue. Je fais ensuite un travail esthétique pour traduire mes textes en
français.
Avez-vous écrit ou envisagez-vous d’écrire dans une autre
langue ? Pourquoi ?
Oui bien sûr. Je suis de ceux qui pensent que nous
devons impérativement nous exprimer dans nos langues maternelles, c’est un
acte de créativité. Je pense qu’un homme ne peut donner sa mesure que dans
la mesure où il y a une réelle appropriation de ce qu’il est et de ce
qu’il a. Je pense que nous avons bien besoin de notre langue maternelle pour
mieux faire ressortir les subtilités de notre culture, de notre système de
pensée et les profondeurs de notre cosmogonie.
Doit-on parler d’une
diversité d’écritures francophones d’Afrique ?
Je pense que pour que
nous puissions former une ronde arc-en-ciel, une belle ronde, il faut que chacun
exprime son regard, une certaine diversité. C’est à partir de ce moment que
les uns et les autres pourront communier dans la plus grande tranquillité et
dans une dimension de créativité.
Selon vous, qu’apportent les
écritures francophones à la langue française ?
Les écritures
francophones apportent énormément à la langue française, à tous les
niveaux. Car une langue, quelle qu’elle soit, a besoin d’allers retours et
les francophones apportent un regard différent teinté d’une belle
créativité…
L’avenir est-il au « métissage littéraire ? »
Un écrivain est avant tout un créateur. Quelque que soit la langue
qu’il utilise, il doit veiller à un certain esthétisme. En ce qui me
concerne, je m’attache autant aux dimensions esthétiques que thématiques. Je
travaille autour des signes et des symboles dans ma démarche poétique. Pour
mon premier recueil « Les rayons de la calebasse », j’ai tout un
regard sur la calebasse car je suis un africain ayant grandi dans un univers
peul et wolof. Ce récipient symbolise la générosité où les uns et les
autres se retrouvent. Il symbolise également l’accueil, l’hospitalité.
Vous voyez l’appropriation qui est faite. Le baobab symbolise l’éternité,
le sacré ou le passé. Je dirai qu’il y a un va-et-vient entre les langues,
les cultures et c’est cela qui est beau.
Dans quel courant d’écriture
africaine vous situez-vous ? Enraciné dans un héritage et une identité
essentiellement africains, porteur d’un devoir de mémoire ou davantage
témoin de votre époque, du pays où vous vivez – hic et nunc…
Je
dirai un peu tout cela à la fois mais il n’y a pas lieu d’utiliser un
discours feutré, je suis foncièrement panafricaniste. J’essaie en tout temps
et en tout lieu de me nourrir de ce regard. Je suis complètement afro-optimiste
dans la mesure où je suis de ceux qui pensent que, finalement, un écrivain
africain doit œuvrer pour la Renaissance africaine en questionnant, jusque dans
les détails, l’héritage historique du continent et les croyances
cosmogoniques, leur signification, leur origine. L’écrivain doit
s’approprier les traditions profondes et les riches formes africaines du
récit. Une pensée artistique doit s’inscrire, non seulement dans une
réalité matérielle, dans sa perspective historique, mais elle doit être une
réflexion sur les projets cosmiques et le rôle de l’humanité. En ce sens,
elle doit essayer de briser tous les murs entre le passé et le présent.
Quel est le rôle de l’écrivain africain ou d’origine africaine
aujourd’hui ?
Une des missions de notre génération doit s’inscrire
dans la mouvance de la Renaissance africaine pour pouvoir faire face aux défis
mondiaux. Il en est de même sur le plan littéraire. Nous avons besoin de
structures continentales de recherches. Le regard que j’ai me paraît
paradoxal sur les questions brûlantes qui interpellent aujourd’hui
l’Afrique et les africains. C’est un choix. Je me refuse de me situer dans
cette dynamique de l’afro-pessimisme où l’on est là à caricaturer, à
verser dans la négation. Je suis dans la mouvance de l’afro-optimisme.
C’est vrai qu’il y a assez de difficultés mais il y a une belle
créativité africaine qu’il faudrait saisir. L’Afrique est un jeune
continent. Je pense, comme Boubou Hama, qu’il faut que chaque génération
apporte son anneau. Aujourd’hui, c’est à nous d’apporter notre anneau,
notre regard. Il y a eu des actes qui ont été posés par un certain nombre de
générations. Maintenant, c’est à nous de poser des actes. C’est un choix
et c’est un appel.
Quels sont les avantages ou inconvénients d’écrire
hors d’Afrique ? En Afrique ? Vous considérez-vous comme un écrivain de
l’exil ?
Je suis un écrivain qui fait partie des victimes des
frontières artificielles qui ont été tracées en 1885 à Berlin, elles ne
correspondent pas à nos réalités historiques, sociologiques. Ces frontières
font de moi un exilé car je ne m’identifie pas à ce découpage. Je suis un
homme, comme tant d’autres, arraché à son histoire. Je pose souvent ces
questions dans mon travail poétique. Vivre en Europe depuis plus de deux
décennies me permet aussi de porter un regard singulier sur l’Afrique, sur le
monde en général, j’en suis conscient. Très attaché à mon patrimoine
culturel et linguistique, je suis aussi très séduit par une identité
plurielle que je peux trouver de par le monde. Je reste cependant très engagé
au sein de la diaspora africaine en France. Il me semble que nous pouvons faire
avancer et apporter une contribution certaine pour nos pays qui ont besoin de
nos réflexions et de notre engagement pour accompagner la réussite de
l’Unité africaine.
En tant qu’acteur de la Francophonie, que
répondez-vous à ceux qui voient dans l’usage de la langue française un
reliquat de colonialisme ?
Tout dépend de ce que l’on écrit, il ne
s’agit pas seulement de l’emploi de la langue française. Certains
écrivains africains reprennent les thèmes qui ont été développés par les
ethnologues européocentristes. Tous ces écrivains qui, de manière générale,
développent l’afro-pessimisme. Des livres qui, par exemple, s’intitulent :
« L’Afrique est mal partie », « Et si l’Afrique refusait le
développement ? », « Négrologie ». Nous savons que tous ces
titres ne tombent pas du ciel. Ils ont été décidés par les colons où l’on
refuse aux Africains la créativité. Chacun sait que c’est encore pour
asseoir la domination du monde occidental. Aujourd’hui, certains écrivains
continuent à travailler dans ce sens. C’est pour cela que je pense que
certaines maisons d’édition européennes, et en particulier françaises,
véhiculent l’aliénation et tuent la créativité en Afrique noire.
Quels rapports entretenez-vous avec les maisons d’édition européennes et
africaines ?
Il y a quatre ans, je disais que certaines maisons
d’édition françaises véhiculaient l’aliénation et tuaient la
créativité en Afrique. Elles publient des textes qui répandent des images,
tout un système de représentations qui cadre avec les intérêts de la France
dominatrice. Lorsqu’un écrivain va à l’encontre des intérêts de la
France, c’est certain que même s’il utilise toute une dimension
esthétique, toute une beauté littéraire, ses textes ne seront pas publiés.
Il ne faut pas se voiler la face, certains livres publiés en France par des
auteurs africains n’intéressent pas l’Afrique. D’où l’appel que
j’avais fait à l’époque pour la création d’une maison d’édition
africaine. Celle-ci va contribuer à la Renaissance africaine et va permettre
aux écrivains du continent d’assumer pleinement leur imaginaire,
c’est-à-dire ce qu’ils sont et ce qu’ils ont. Pour preuve, «
Présence africaine » a porté toute la mouvance de la négritude !
L’édition est un acte de souveraineté. Elle permet aux uns et aux autres
d’avoir leur indépendance, leur autonomie.
Avec les médias ou avec la
critique littéraire ?
Je m’exprime toujours avec force et sincérité
sur des questions qui nous interpellent. Je n’utilise pas la langue de bois et
il peut arriver que cela déplaise. Je m’occupe peu de la critique
littéraire, je préfère m’attacher à créer et à vivre en poésie. Cela ne
m’empêche pas d’apprécier le travail des journalistes compétents et
d’échanger avec eux sur la littérature et sur les sujets qui me
préoccupent.
Gilles Arsene TCHEDJI
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