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Monsanto cherche à multiplier les OGM en Afrique de l’Ouest
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Après le coton,
Monsanto cherche à multiplier les OGM en Afrique de l’Ouest
Date de publication : mercredi 10 avril 2013
agriculture
coton
OGM
Le Burkina Faso, l’un des pays les plus pauvres
de la planète, a opté pour une variété OGM de Monsanto dans l’espoir de
redresser sa filière cotonnière, qui fait vivre trois millions de personnes.
Promesses de rendements non tenues, droits de propriété prohibitifs, coton de
moindre qualité… Le bilan est plus que mitigé. Qu’importe, Monsanto
cherche à étendre son coton OGM et travaille sur des haricots et du sorgho
génétiquement modifiés. Certains craignent « une mainmise des
biotechnologies » sur les cultures alimentaires.
source :
www.bastamag.net - 8 avril 2013
Le moral remonte, au sein de la filière
coton burkinabé : la campagne 2012 vient de s’achever sur une très bonne
récolte d’environ 630 000 tonnes. C’est près de 60 % de mieux que la
précédente saison. « La production de coton transgénique s’accroît
chaque année », affirme Karim Traore, président de l’Union nationale
des producteurs de coton ( UNPCB ), qui regroupe la majeure partie des
cultivateurs du pays. Sur 500 000 hectares de coton, environ 55 % auraient reçu
cette année des semences OGM.
L’ « or blanc » est vital pour
ce pays, premier producteur d’Afrique de l’Ouest : il représente plus
d’un tiers du produit intérieur brut et 60 % des recettes d’exportation. Le
coton fait vivre indirectement près de trois millions de personnes, un
cinquième de la population. Mais depuis peu, cette monoculture s’est
retrouvée impuissante face aux ravageurs, devenus résistants aux insecticides
classiques. Les autorités ont alors fait le pari du coton transgénique dans
l’espoir de surmonter la crise : une variété développée par la firme
étasunienne Monsanto et l’Institut de l’environnement et de recherches
burkinabé ( Inera ), intégrant des gènes de la bactérie Bacillus
thuringiensis (Bt) produisant des toxines mortelles ou dissuasives pour certains
insectes.
Promesses de rendements mirobolants
Au lancement de ce coton
« Bt », les autorités prédisent des rendements mirobolants — 45 %
de plus qu’en conventionnel ! Mais du laboratoire au champ, les promesses ont
pris l’allure de mirages. Dans le petit village de Banwaly, au cœur de la
région cotonnière de Bobo-Dioulasso, cinq des huit groupements de producteurs
ont adopté le coton Bt. Seydou Cissé lui a consacré ses 4,5 hectares de
terre. Son bénéfice annuel, à l’hectare, est de l’ordre de 60 000 francs
CFA (90 euros). À peine mieux qu’avec une variété conventionnelle. Parmi
les quelques dizaines de paysans rencontrés, aucun n’approche, et de très
loin, les rendements vantés. Certains affirment même avoir rapidement lâché
la variété OGM en raison de récoltes inférieures aux précédentes. «
Nous n’amendons qu’avec du compost naturel, les plants donnaient
principalement… des feuilles ! », témoigne Sid Mamadou Sawadogo, à
Koumana.
« Sur les plus grandes exploitations, où l’on respecte
toutes les préconisations, on obtient jusqu’à 2,7 tonnes à l’hectare,
relève Déhou Dakuo, directeur du développement de la production à la
Sofitex, la principale des trois sociétés cotonnières du pays, qui contrôle
80 % de la production. Cependant, toutes exploitations confondues le gain de
productivité moyen, sur cinq ans, s’élève à environ 15 %. » Dans ce
pays très rural, l’un des plus pauvres au monde, 60 % des paysans ne
possèdent que de petites parcelles, et travaillent encore à la binette
traditionnelle (daba) : leur rendement tourne autour de 500 kg à l’hectare.
Le grand bond n’est pas pour eux. « On leur a fait miroiter des
perspectives trop optimistes », reconnaît le cadre, qui les renvoie
pourtant à leur responsabilité : ils prendraient trop de liberté avec le mode
d’emploi du « paquet technologique », selon le jargon de
l’agro-industrie.
Du laboratoire à la réalité
Nombre de
cultivateurs ont cru pouvoir se passer totalement d’insecticides : travail
moins pénible, intoxications réduites, plus de temps pour les cultures
vivrières, cet avantage du coton OGM est plébiscité. Or il faut conserver
deux aspersions de pesticides sur les six nécessaires en conventionnel — la
variété Bt est inefficace contre les « piqueurs-suceurs » (pucerons,
cochenilles…). Le coton OGM est aussi exigeant en engrais. Les sociétés
cotonnières ont identifié une anomalie généralisée : le détournement
d’au moins 30% de l’engrais « coton » vers les parcelles de maïs.
« Nous avons eu beau expliquer le préjudice pour le coton, rien à faire !
», soupire Déhou Dakuo.
La stratégie de redressement de
l’industrie cotonnière par l’adoption rapide du coton Bt, promue avec
enthousiasme par les chercheurs, les sociétés cotonnières et l’État, se
heurte à la logique des paysans. Ils sont davantage préoccupés d’assurer
leur subsistance que de spéculer sur les revenus d’une culture de rente et de
contribuer aux rentrées de devises du pays. C’est aussi la conséquence
d’un système de préfinancement spécifique à la filière : la société
cotonnière avance tous les intrants aux groupements locaux de producteurs, qui
la remboursent quand la récolte leur est payée.
Le coût des droits de
propriété intellectuels
« Une majorité de paysans entre dans le
circuit du coton dans le but d’accéder à de l’engrais à crédit, intrant
coûteux qu’il ne pourraient pas se payer autrement », confirme Aline
Zongo, responsable de formation à destination des paysans délivrés par
l’ONG africaine Inades [1]. Peu importe à l’agriculteur que sa récolte de
coton reste modeste, pourvu qu’elle lui permette en bout de saison de solder
son ardoise auprès de la société cotonnière. Si « l’évasion »
d’engrais n’est pas un phénomène récent, elle est plus préjudiciable aux
rendements avec la variété OGM. De guerre lasse, la Sofitex a récemment
consenti à livrer aux groupements de producteurs un surplus d’engrais. Mais
seulement pour les cultivateurs qui sèment plus de trois hectares de coton. La
moitié d’entre eux en est donc délibérément exclue. La société envisage
en contrepartie de les convertir à d’autres cultures de rente, comme le
tournesol.
Le malaise principal concerne le pari économique imposé par le
modèle Monsanto. Le prix des semences, surtout, reste en travers de la gorge de
tous les paysans. En début de saison 2012, le sac, calibré pour ensemencer un
hectare, coûtait 27 000 FCFA (41 €) contre 814 FCFA (1,2 €) pour les
variétés conventionnelles ! Ces dernières sont certes subventionnées à 80 %
par l’État, mais cette aide n’explique pas une telle différence, pas plus
que les coûts d’élaboration : depuis peu, les semences OGM ne proviennent
plus de Monsanto, mais de champs classiques dédiés à leur multiplication.
Risque financier
L’énorme surcoût provient de la dîme prélevée au
titre des droits de propriété intellectuels. Aux États-Unis, le différentiel
de prix entre semences conventionnelles et transgéniques n’a cessé de
croître pour atteindre un rapport de un à six en 2009, calcule Charles
Benbrooke, directeur scientifique de l’US Organic Center. « Le mode de
calcul de la valeur ajoutée obtenu par cette innovation tout comme sa
répartition laissent songeur », écrivent Camille Renaudin, Hugo Pelc et
Julien Opois, auteurs d’une étude sur le coton OGM au Burkina [2]..
Au
Burkina Faso, sur 27 000 FCFA, Monsanto prélève 28 %. La recherche et
d’autres structures professionnelles perçoivent 12 %, et les producteurs 60 %
. En théorie… Les parts versés à Monsanto et aux institutions sont fixes.
Mais ce qui revient aux paysans est calculé sur le rendement initialement
prévu [3].Le gain, pour les producteurs, est en réalité, et fréquemment,
trois à quatre fois moins important. « En fait, les producteurs assument
le risque financier que comporte cette technologie et tendent à devenir ainsi
les principaux gestionnaires des incertitudes inhérentes à leur activité
agricole », estiment les chercheurs.
Un coton OGM de moindre
qualité
Derrière leur soutien officiel à l’option OGM, les cadres de
la filière dissimulent mal une certaine gène. Car les producteurs ont dû
assumer d’autres déconvenues que celle des rendements. En 2011, ils se sont
mis en grève un peu partout dans le pays, avec violence parfois (destruction de
champs, décès d’une personne), pour protester contre le coût élevé des
intrants (variétés conventionnelles comprises, concernées par les engrais et
les pesticides) mais aussi la faible rémunération du coton. La qualité «
burkinabé », habituellement appréciée par les marchés, a été
déclassé il y a plusieurs mois car la fibre de la variété OGM est nettement
raccourcie. La raison aurait été identifiée : un effet secondaire inattendu
de la manipulation génétique, « et en cours de correction par la
recherche », assure-t-on à la Sofitex.
Discours dominant, mais que
n’endosse cependant pas Maxime Sawadogo, responsable technique à l’ UNPCB ,
qui incrimine en premier lieu les machines d’égrainage des sociétés
cotonnières, calées pour les fleurs conventionnelles. Faudra-t-il adapter
l’outillage ? En changer — et avec quels fonds ? Et ce n’est pas tout…
Le dérèglement climatique, qui perturbe les saisons pluvieuses, complique
chaque année la tâche des agriculteurs. « Il n’est plus rare d’avoir
à refaire le semis parce qu’il n’a pas levé, d’autant plus que le Bt est
sensible à la sécheresse, explique-t-on à Koumana. Il faut alors racheter des
sacs. Mais au prix fort quand c’est de l’OGM ! »
Des OGM
contaminés par… la nature
Intenable. La filière a finalement obtenu, en
2010, que la redevance de Monsanto soit calculée sur la superficie
effectivement cultivée en OGM, et plus sur le nombre de sacs de semences
écoulés. Cependant, si les semences « deuxième semis » sont remises
gratuitement, ce n’est qu’après constat de l’échec de la première
levée. Et la Sofitex en convient : le délai d’intervention est source de
préjudice supplémentaire pour les paysans. La filière a également tenté de
s’attaquer au prix du sac. « Mais ça ne bouge pas, convient Maxime
Sawadogo. Monsanto veut conserver ses marges… »
La variété
transgénique génère encore d’autres soucis : la production de semences, en
volume, n’est pas à la hauteur des attentes. Ce qui expliquerait — plutôt
qu’un début de désaffection de la part des paysans —, une stagnation des
surfaces semées depuis le pic de 2010 (66 % des 370 000 hectares gérés par la
Sofitex). Le problème : un « manque de pureté des semences, explique
Déhou Dakuo, dû à des mélanges le long de la filière. » Ce ne sont
plus les OGM qui contaminent les semences conventionnelles, mais l’inverse !
La société multiplie, avec l’aide de Monsanto, les formations pour les
producteurs de semence, dont plus de la moitié ont été écartés en raison de
la qualité insuffisante de leur livraisons. Au groupe restant a été confiée
la réalisation d’un « plan semencier » destiné à fournir «
rapidement » quantité et qualité. Parmi les contraintes : maintenir une
distance minimum de 300 mètres vis-à-vis du champ conventionnel le plus
proche…
Des OGM dans toute l’Afrique de l’Ouest ?
En Inde, qui
cultive du coton Monsanto depuis 2002, des souches d’insectes résistants aux
toxiques Bt sont apparues, obligeant à revenir aux aspersions de pesticides :
une catastrophe économique doublée d’un fiasco sanitaire. La chute de
rentabilité a provoqué la ruine de dizaines de milliers de paysans, des
mouvements de contestations très violents et même des vagues de suicides. Rien
de tel, pour l’instant, au Burkina-Faso, où le coton Bt a été agréé
officiellement en 2008. Reste que la société civile y est opposée depuis le
départ. Le généticien Jean-Didier Zongo, qui anime la Coalition de veille
face aux OGM, critique sévèrement la précipitation gouvernementale et
l’opacité des décisions : « Les premiers essais, en 2003, étaient
clandestins et très mal confinés ! » Et il a fallu attendre 2006 pour que
des lois, des procédures et des organismes d’encadrement soient mis en place,
trois ans après les premiers essais et en totale contravention avec le
Protocole de Carthagène sur la biosécurité.
En 2010, Monsanto a
sollicité un renouvellement de dix ans de son agrément. Et présente son
étude d’impact socioéconomique [4]. « Nous l’avons rejetée, elle
était trop peu étoffée », explique Chantal Zoungrana-Kaboré, directrice
de l’Agence nationale de biosécurité ( ANB ). Principal reproche :
l’absence d’interprétation à l’échelle des familles, point crucial pour
évaluer le bénéfice du coton OGM. L’ANB a cependant consenti à Monsanto
une rallonge de deux ans dans l’attente d’un rapport plus conforme à son
cahier des charges. Fin février 2013, le rapport n’était toujours pas sur la
table de l’ANB. Alors que la saison 2013-2014 va débuter, le coton Bt ne
dispose plus d’agrément depuis fin 2012… Mais entre les impasses du coton
conventionnel et la fuite en avant transgénique, de quelle marge de manœuvre
disposent les autorités ? La réussite de l’expérience burkinabé est
centrale pour la stratégie d’implantation de Monsanto en Afrique de
l’Ouest, vitrine pour les puissances cotonnières voisines, dont le Mali est
au premier rang.
La mainmise des biotechnologies ?
La firme, qui
maintient une équipe discrète au Burkina Faso, est ainsi très attentive aux
travaux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( Uemoa ). Depuis
2006, ce regroupement de huit pays de la sous-région pourrait adopter d’ici
à fin 2013 un cadre de régulation des flux d’OGM. La démarche est ambiguë
: seul le Burkina Faso est à ce jour concerné, les autres pays (Bénin, Côte
d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) interdisent les
transgéniques. Les promoteurs, dont Monsanto, arguent qu’une harmonisation
des législations nationales et une mise en commun de moyens de contrôle
faciliterait la prévention des intrusions clandestines d’OGM.
Un tel
cadre permettrait aussi à une plante OGM d’obtenir, en une demande, un
agrément valable pour toute l’Union économique d’Afrique de l’Ouest !
Monsanto, avec son cheval de Troie burkinabé, est très bien placée pour
d’alléchantes retombées économiques. Des essais OGM sont en cours pour un
haricot local (niébé) et bientôt pour un sorgho. « C’est extrêmement
préoccupant, s’alarme Aline Zongo. Il ne s’agit plus d’un pari
économique sur une production de rente, mais d’une mainmise des
biotechnologies sur des cultures alimentaires de base de millions de
personnes… »
Texte et photos : Patrick Piro
Notes :[1] L’une
des rares ONG panafricaine, qui opère sur dix pays. Soutenue en France par le
CCFD-Terre solidaire, elle est à l’origine de la Coalition pour la protection
du patrimoine génétique africain (Copagen), réseau de plaidoyer original qui
s’oppose à la poussée des transgéniques en Afrique de l’Ouest.
[2]
Cahiers de l’agriculture, novembre 2012
[3] Soit, théoriquement, 35 %
supérieur au coton conventionnel.
[4] Co-réalisée avec l’Inera.
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