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Cinquante ans de décolonisation africaine
texte
d’ACHILLE MBEMBE
Date de publication : mardi 2
mars 2010
Chine-Afrique
colonisation
Etats-Unis-Afrique
FORUM
françafrique
France-Afrique
Mbembe (Achille)
Alors que nous entrons dans la période de la célébration des cinquante
ans de décolonisation africaine, Achille Mbembé nous livre en exclusivité son
analyse. Une façon de démarrer cette année et de voir un peu plus clair dans
ces soleils si éblouissants des indépendances.
source :
www.lecreditavoyage.com - 04 Jan 2010
Nous voici donc en 2010, cinquante
ans après la décolonisation. Y-a-t-il vraiment quoi que ce soit à commémorer
ou faut-il au contraire tout reprendre ?
Restauration autoritaire par-ci,
multipartisme administratif par là, ailleurs maigres avancées au demeurant
réversibles et, à peu près partout, niveaux très élevés de violence
sociale, voire situations d’enkystement, de conflit larvé ou de guerre
ouverte, sur fonds d’une économie d’extraction qui, dans le droit fil de la
logique mercantiliste coloniale, continue de faire la part belle à la
prédation – voilà, je dirais, le paysage d’ensemble.
Dans la plupart
des cas, les Africains ne sont toujours pas à même de choisir librement leurs
dirigeants. Trop de pays sont toujours à la merci de satrapes dont l’objectif
unique est de rester au pouvoir à vie. Du coup, la plupart des élections sont
truquées. On sacrifie aux aspects procéduraux les plus élémentaires de la
concurrence, mais l’on garde le contrôle sur les principaux leviers de la
bureaucratie, de l’économie, et surtout de l’armée, de la police et des
milices. La possibilité de renverser le gouvernement par la voie des urnes
n’existant pratiquement pas, seul l’assassinat, la rébellion ou le
soulèvement armé peuvent contredire le principe de la continuation indéfinie
au pouvoir. Globalement, les choses sont donc plutôt bloquées, surtout en
Afrique francophone où, les manipulations électorales et les successions de
père en fils aidant, l’on peut dire que l’on vit, de facto, sous des
chefferies masquées.
Où allons-nous ?
Quatre tendances lourdes me
frappent aussi. La première est l’absence d’un réel projet démocratique,
d’une pensée de la démocratie qui constituerait une véritable alternative
au modèle prédateur en vigueur à peu près partout.
La deuxième est le
recul de toute perspective de révolution sociale radicale sur le continent. La
troisième est la sénilité croissante des pouvoirs nègres – le fait que
plus ils sont vieillissants, plus ils deviennent hystériques et carnassiers, et
plus les successions deviennent des affaires de famille.
La quatrième est
l’enkystement de pans entiers de la société et l’irrépressible désir,
chez des centaines de millions, de vivre partout ailleurs sauf chez eux – le
désir généralisé de défection et de désertion.
À ces dynamiques
structurelles vient s’ajouter une autre – l’émergence d’une culture du
racket, de l’émeute sanglante et sans lendemain et qui, à l’occasion,
tourne facilement à la guerre de pillage. Cette sorte de lumpen-radicalisme, à
la vérité violence sans projet politique alternatif, n’est pas seulement
porté par les « cadets sociaux » dont « l’enfant-soldat »
et le « sans-travail » des bidonvilles constituent les tragiques
symboles. Cette sorte de populisme sanglant est aussi mobilisé, lorsqu’il le
faut, par les forces sociales qui sont parvenues à coloniser l’appareil
d’État.
Il faut craindre que cette violence sans projet politique
alternatif ne se généralise. Elle provoquerait en retour le raidissement
d’un État qui, bien qu’illégitime ou amputé de la plupart de ses
prérogatives classiques, bénéficie du soutien d’une classe qui en a fait
l’instrument de son enrichissement personnel ou, simplement, une ressource
privée ou encore une source d’accaparements en tous genres, dans le contexte
de la lutte quotidienne soit pour l’accumulation, soit pour la survie pure et
simple.
Quitte à détruire l’État, l’économie et les institutions,
cette classe est prête à tout pour conserver le pouvoir, la politique
n’étant d’ailleurs à ses yeux qu’une manière de conduire la guerre
civile ou la guerre ethnique par d’autres moyens.
Ces brusques
observations ne signifient toutefois pas qu’il n’existe aucune saine
aspiration à la liberté et au bien-être en Afrique. Ce désir peine cependant
à trouver un langage, des pratiques effectives, et surtout une traduction dans
des institutions nouvelles et une culture politique neuve où le pouvoir n’est
plus un jeu à somme nulle.
La violence des « sans-parts »
Pour que la démocratie puisse s’enraciner en Afrique, il faudrait qu’elle
soit portée par des forces sociales et culturelles organisées ; des
institutions et des réseaux sortis tout droit du génie, de la créativité et
surtout des luttes des gens eux-mêmes et de leurs traditions propres de
solidarité. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi une Idée dont elle serait
la métaphore vivante et absolue. Ainsi, en réarticulant par exemple le
politique et le pouvoir autour de la critique des formes de vie, ou plus
précisément de l’impératif de nourrir les « réserves de vie »,
on pourrait ouvrir la voie à une nouvelle pensée de la démocratie dans un
continent où le pouvoir de tuer reste plus ou moins illimité, et où la
pauvreté et la maladie rendent l’existence si précaire.
Au fond, une
telle pensée devrait être utopique. Elle devrait être, de nécessité, une
pensée de l’émergence et du soulèvement. Mais ce soulèvement devrait aller
bien au-delà de l’héritage anti-colonialiste et anti-impérialiste dont les
limites, dans le contexte de la mondialisation et au regard de ce qui s’est
passé depuis les indépendances, sont désormais flagrantes.
En attendant,
deux facteurs décisifs constituent des freins à une démocratisation du
Continent. D’abord une certaine économie politique. Ensuite un certain
imaginaire du pouvoir, de la culture et de la vie.
D’une part, la
brutalité des contraintes économiques dont les pays africains ont fait
l’expérience au cours du dernier quart du XXe siècle - et qui se poursuit
sous la férule du néo-libéralisme – a contribué à la fabrication d’une
multitude de « gens sans-part » dont l’apparition sur la scène
publique s’effectue de plus en plus sur le mode de la tuerie lors de bouffées
xénophobes ou à l’occasion de luttes ethniques, surtout au lendemain
d’élections truquées, dans le contexte des protestations contre la vie
chère, ou encore dans le cadre des luttes pour les ressources de base.
Ce
sont des gens qui n’ont strictement rien à perdre, qui de surcroit sont
totalement livrés à l’abandon – condition de laquelle ils ne peuvent
souvent échapper que par la migration, la criminalité et toutes sortes
d’illégalismes. C’est une classe de « superflus » dont l’État
(là où il existe), voire le marché lui-même, ne savent que faire. Ce sont
des gens que l’on ne peut guère vendre en esclavage comme aux débuts du
capitalisme moderne, ni réduire aux travaux forcés comme à l’époque
coloniale et sous l’apartheid. Du point de vue du capitalisme tel qu’il
fonctionne dans ces régions du monde, ils sont complètement inutiles - des
rebuts humains livrés à la violence, à la maladie, à l’évangélisme
nord-américain, aux croisés de l’Islam et à toutes sortes de phénomènes
d’illumination.
D’autre part, la brutalité des contraintes
économiques a aussi vidé de tout contenu le projet démocratique en réduisant
celui-ci à une simple formalité – un rituel sans contenu ni symbolique, et
plus grave encore sans conséquence réelle sur la vie quotidienne des gens
ordinaires. Puis, comme je le suggérais à l’instant, l’incapacité à
sortir du cycle de l’extraction et de la prédation dont l’histoire,
d’ailleurs, prédate la colonisation. Ces facteurs, pris ensemble, pèsent
énormément sur les formes que prend le politique dans nos pays.
À ces
données fondamentales s’ajoute l’événement qu’aura été la grande
diffraction sociale commencée au milieu des années 80. Cette diffraction de la
société a conduit à peu près partout à une informalisation des rapports
sociaux et économiques, à une fragmentation sans précédent du champ des
règles et des normes, et à un processus de dés-institutionalisation qui n’a
pas épargné l’État lui-même.
Cette diffraction a également provoqué
un grand mouvement de défection de la part de nombreux acteurs sociaux, ouvrant
dès lors la voie à de nouvelles formes de la lutte sociale – une lutte sans
pitié pour la survie centrée autour de l’accès aux ressources.
Aujourd’hui, le bidonville est devenu le lieu névralgique de ces nouvelles
formes d’affrontements souvent sans tête apparente. Il s’agit
d’affrontements de type moléculaire et cellulaire qui combinent des
éléments de la lutte des classes, de la luttes des races, de la lutte
ethnique, des millénarismes religieux et des luttes en sorcellerie.
Pour
le reste, la faiblesse des oppositions est connue. Pouvoir et opposition
opèrent en fonction d’un temps court marqué par l’improvisation, les
arrangements ponctuels et informels, les compromis et compromissions diverses,
les impératifs de conquête immédiate du pouvoir ou la nécessité de le
conserver à tout prix. Les alliances se nouent et se dénouent constamment.
Mais surtout, l’imaginaire du pouvoir ne s’est guère transformée.
L’imaginaire structurant de la politique en Afrique reste celui de la guerre
civile permanente. Et tant que l’on ne découplera pas la politique et la
guerre, le potentiel de violence restera explosif.
Décolonisation et
internationalisation
Ce cinquantenaire de la décolonisation n’est pas
seulement une affaire africaine. On me dit que la France, en particulier, veut
faire de 2010 une « Année de l’Afrique ». La France, justement,
donne l’impression de n’accepter que du bout des lèvres la démocratisation
du Continent. Dans son pré-carré, elle s’y est opposée farouchement depuis
1960, n’hésitant pas, le cas échéant, à recourir à l’assassinat et à
la corruption.
Aujourd’hui encore, elle est connue, à tort ou à raison,
pour son soutien le plus tenace, le plus retors et le plus indéfectible aux
satrapies les plus corrompues du continent et aux régimes qui, justement, ont
tourné le dos à la cause africaine.
Il y a une raison simple à tout cela
– les conditions historiques dans lesquelles s’est effectuée la
décolonisation et le régime des capitations qu’ont cimenté les accords
inégaux « de coopération et de défense » signés dans les années
1960.
On ne le sait peut-être pas assez, l’objet de ces accords secrets,
ce fut non pas de liquider le rapport colonial, mais justement de le
contractualiser.
C’est au nom de cette contractualisation des vieux
rapports coloniaux que la France continue, de facto, d’exercer un droit de
propriété sur le sol, le sous-sol et l’espace aérien de ses anciennes
colonies.
Lors de son dernier voyage officiel en Afrique du Sud, le
Président Nicolas Sarkozy avait promis de rendre public ces accords. Je ne sais
s’il l’a déjà fait.
Les États-Unis ne s’opposent peut-être pas
activement à la démocratisation de l’Afrique. Cynisme et hypocrisie
suffisent largement – encore que de nombreuses institutions privées
américaines apportent une aide multiforme à la consolidation des sociétés
civiles africaines. C’est par exemple le cas des nombreuses fondations
américaines. Mais le caractère moralisateur et évangélique de leurs
interventions laisse à désirer.
Un fait majeur des cinquante prochaines
années sera la présence de la Chine en Afrique. Cette présence est sinon un
contrepoids, du moins un expédient à l’échange inégal si caractéristique
des relations que le Continent entretient avec les puissances occidentales et
les institutions financières internationales. Il est vrai que pour le moment,
la relation avec la Chine ne sort pas du modèle de l’économie d’extraction
– modèle qui, ajouté à la prédation, constitue la base matérielle des
tyrannies nègres. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la Chine soit
d’un grand secours dans les luttes à venir pour la démocratie.
L’influence de l’autre puissance montante, l’Inde, est pour l’instant
marginale.
Quant à l’Afrique du Sud, elle ne peut pas, à elle toute
seule, promouvoir la démocratie en Afrique. Elle n’en a ni les moyens, ni la
volonté, ni les ressources de l’imagination. Du reste, elle doit d’abord
approfondir la démocratie chez elle avant de penser à la promouvoir chez
d’autres. Il est dommage que des forces externes continuent de faire pression
sur elle pour qu’elle exerce sur le Continent un rôle de gendarme qui ne lui
sied pas du tout et pour lequel elle est si mal équipée.
Ce à quoi il
faudrait arriver, c’est à une sorte de « New Deal » continental
collectivement négocié par les différents États africains et par les
puissances internationales – un « New Deal » en faveur de la
démocratie et du progrès économique qui viendrait compléter et clore une
fois pour toutes le chapitre de la décolonisation.
Survenant plus d’un
siècle après la fameuse Conférence de Berlin qui inaugura la partition de
l’Afrique, ce « New Deal » serait assorti d’une prime économique
pour la reconstruction du continent. Mais il comporterait également un volet
juridique et pénal, des mécanismes de sanction, voire de mise au ban, dont la
mise en œuvre serait nécessairement multilatérale, et dont l’inspiration
pourrait être trouvée dans les transformations récentes du droit
international. Ceci impliquerait qu’à l’occasion, des régimes coupables de
crimes contre leurs peuples pourraient légitimement être déposés par la
force et les auteurs de ces crimes poursuivis devant la justice pénale
internationale. La notion de « crimes contre l’humanité » devrait
elle-même faire l’objet d’une interprétation étendue qui inclue non
seulement les massacres et les violations aggravées des droits humains, mais
aussi des faits graves de corruption et de pillage des ressources naturelles
d’un pays. Il va de soi que des acteurs privés locaux ou internationaux
pourraient également être visés par de telles dispositions.
C’est à
ce niveau de profondeur historique et stratégique qu’il importe désormais
d’envisager la question de la démocratisation et du progrès économique en
Afrique.
La démocratisation de l’Afrique est d’abord une question
africaine, certes. Mais elle a aussi des dimensions internationales.
Ré-ouvrir le futur
Pour le demi-siècle qui vient, une partie du rôle
des intellectuels, des gens de culture et de la société civile africaine sera
justement d’aider à « internationaliser » la question de la
démocratisation de l’Afrique, dans le droit fil des efforts des dernières
années visant à mutualiser le droit international et qui ont vu l’apparition
d’instances juridictionnelles supra-étatiques.
Encore faut-il aller
au-delà de la conception traditionnelle de la société civile, celle qui est
étroitement dérivée de l’histoire des démocraties capitalistes. D’une
part, il faut tenir compte du facteur objectif qu’est la multiplicité sociale
– multiplicité des identités, des allégeances, des autorités et des normes
– et, à partir d’elle, imaginer de nouvelles formes de mobilisation et de
leadership.
D’autre part, la nécessité de création d’une plus-value
intellectuelle n’a jamais été aussi pressant. Cette plus-value doit être
réinvestie dans un projet de transformation radicale du continent. La création
de cette plus-value ne sera pas uniquement l’œuvre de l’État. Elle est, à
mes yeux, la nouvelle tache des sociétés civiles africaines. Pour y parvenir,
il faudra à tout prix sortir de la logique de l’urgence et de la logique des
besoins immédiats qui a, jusqu’à présent, colonisé le débat sur
l’Afrique.
Tant que la logique de l’extraction et de la prédation qui
caractérise l’économie politique des matières premières en Afrique n’est
pas brisée, et avec elle les modes existants d’exploitation des richesses du
sous-sol africain, nous n’irons pas loin. La sorte de capitalisme que favorise
cette logique allie fort bien mercantilisme, désordres politiques et
militarisme. Cette sorte de capitalisme, on en voit déjà les prémisses à
l’époque coloniale, avec le régime des sociétés concessionnaires. Tout ce
dont il a besoin pour fonctionner, ce sont des enclaves fortifiées, des
complicités souvent criminelles au cœur des sociétés locales, le minimum
possible d’État et l’indifférence internationale.
Si les Africains
veulent la démocratie, c’est à eux d’en payer le prix. Personne ne le
paiera à leur place. Ils ne l’obtiendront pas non plus à crédit. Ils auront
néanmoins besoin de s’appuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité
internationale, une grande coalition morale en dehors des États – la
coalition de tous ceux qui croient que sans sa part africaine, notre monde
décidément sera plus pauvre encore en esprit et en humanité.
ACHILLE
MBEMBE
lire aussi sur www.pambazuka.org (2010-02-13) : Indépendances,
nationalismes et fragmentations identitaires en Afrique, par Amira Kheir
et
sur www.cadtm.org (9 mars 2010) : Anniversaire des indépendances africaines :
Le système mondial est en grande partie responsable des échecs africains, par
Samir Amin
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message
Cinquante ans de
décolonisation africaine
10 mai 2010 17:47, par hm
La France va
commémorer cette année le cinquantenaire de l’accession à l’indépendance
en 1960 de quatorze pays francophones d’Afrique (Bénin, Burkina Faso,
Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar,
Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo) [1].
Les dirigeants de
ces pays seront notamment conviés à un sommet « familial » qui se déroulera
le 13 juillet. Le lendemain, en hommage à la “Force noire”, des troupes
africaines participeront au défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées.
Mais Nicolas Sarkozy n’honorera aucune des invitations qui lui ont été
faites d’assister aux cérémonies de commémoration.
Un cinquantenaire
qui se déroule dans une ambiance où le malaise le dispute à
l’indifférence...
En fait, comme le demande Achille Mbembé, « y a-t-il
vraiment quoi que ce soit à commémorer ? ».
Voir en ligne :
cinquantenaire des indépendances : y a-t-il vraiment quoi que ce soit à
commémorer ?
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