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L’introduction
du coton transgénique provoque la colère des paysans africains
Monsanto
à l’assaut du Burkina Faso
Date de publication :
mercredi 28 avril 2010
agriculture
Burkina Faso
coton
OGM
La crise alimentaire de 2008 a relancé le débat sur les
biotechnologies, censées accroître la productivité de l’agriculture
africaine. Mais, comme leurs homologues altermondialistes occidentaux, les
paysans du continent noir se méfient des conséquences sanitaires et sociales
des organismes génétiquement modifiés. Le semencier américain Monsanto a
donc décidé d’employer les grands moyens pour les imposer, avec l’aide du
président burkinabé Blaise Compaoré. La résistance s’organise.
source
: www.alternatives.ca - 2 juin 2009
Petit Etat parmi les plus pauvres du
monde, le Burkina Faso s’est discrètement lancé dans la culture des
organismes génétiquement modifiés ( OGM ), en l’occurrence le coton Bt [1].
Révélé au grand public en 2003, le partenariat de Ouagadougou avec le
semencier américain Monsanto suscite d’autant plus la controverse parmi les
paysans et les associations locales qu’il représente un test pour le
développement des OGM dans toute l’Afrique de l’Ouest. Comment le Burkina
Faso en est-il venu à travailler avec une entreprise célèbre pour son
herbicide Roundup et son « agent orange » [2] ? La sacro-sainte «
lutte contre la pauvreté » à laquelle les OGM apporteraient leur
contribution en dynamisant l’agriculture burkinabé semble avoir bon dos, et
les motivations réelles des partenaires commencent seulement à se faire jour
sous la pression des associations...
C’est dans le plus grand secret que
les premiers essais de coton Bt ont démarré au Burkina Faso, en 2001, en
violation de la convention sur la diversité biologique de 1992 et le protocole
de Carthagène sur la biosécurité de 2000.
Ces traités internationaux
stipulent que les pays concernés doivent se munir d’un cadre législatif et
prendre les plus grandes précautions avant de commencer la culture d’OGM. En
outre, les signataires s’engagent à informer la population des dangers et à
ne prendre aucune décision sans une large concertation publique.
Pourtant,
ce n’est qu’en 2003, lors d’un atelier sur la biosécurité à
Ouagadougou, que la Ligue des consommateurs apprit l’existence de ces essais
et divulgua ce que l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole
( Inera ) avait dissimulé. Monsanto prétendit que les essais étaient
effectués dans des « espaces confinés ». En réalité, il
s’agissait de parcelles entourées de filets déchirés.
C’est donc
« après coup » que le Burkina Faso se mit en règle, faisant ratifier
par le Parlement, en avril 2006, le régime de sécurité en biotechnologie. Les
soixante-quinze articles de cette loi auraient pu rassurer les opposants aux
OGM, s’il n’était stipulé que son but est « de garantir la sécurité
humaine, animale et végétale, et la protection de la diversité biologique et
de l’environnement » (art. 22), l’Agence nationale pour la
biosécurité (ANB) étant chargée de l’évaluation des risques. Or,
d’après leurs opposants, c’est précisément parce que les risques sont
incontrôlables que les cultures OGM sont contestées [3]...
Si Monsanto a
choisi le Burkina Faso, c’est d’abord parce qu’il est le plus gros
producteur de coton d’Afrique de l’Ouest, devant le Mali, le Bénin et la
Côte d’Ivoire. En outre, sa situation géographique en fait le cheval de
Troie des biotechnologies dans la région. Les frontières sont poreuses : on
sait que les usines d’égrenage favorisent des échanges involontaires. La
contamination « accidentelle » des plantes par les OGM profite aux
firmes conquérantes, une plante contaminée ne pouvant revenir à son état
antérieur et rien ne distinguant à l’œil nu une plante génétiquement
modifiée d’une autre.
De plus, les contrôles techniques, très
coûteux, ne sont pas à la portée des communautés rurales. Tout doucement,
les OGM sont donc en train de s’imposer à l’insu des citoyens. Si le Bénin
a renouvelé pour cinq ans un moratoire sur les OGM, le Mali vient de céder à
la pression et d’autoriser les essais de coton Bt.
Le Burkina Faso était
le maillon faible de la région : son président Blaise Compaoré cherchait à
renouer avec la « communauté internationale » après avoir soutenu
activement l’ancien président du Liberia, M. Charles Taylor [4], pendant la
très meurtrière guerre civile dans les années 1990. Il était soupçonné
d’avoir alimenté le trafic d’armes et de diamants dans la sous-région. En
quelques années, son pays est devenu un élève modèle des institutions
financières internationales et de l’Organisation mondiale du commerce ( OMC
). Le partenariat avec Monsanto a ainsi constitué un geste politique envers les
Etats-Unis, très mécontents de l’attitude de M. Compaoré.
A partir de
2003, le ministre de l’agriculture Salif Diallo fit du coton OGM son cheval de
bataille. L’Union nationale des producteurs de coton du Burkina ( UNPCB ),
dirigée par M. François Traoré, après avoir manifesté ses inquiétudes,
modifia ses positions en échange de 30 % des parts de la Société des fibres
textiles (Sofitex), la principale société cotonnière burkinabé, privatisée
à la demande de la Banque mondiale. Des paysans dissidents créèrent alors, en
2003, le Syndicat national des travailleurs de l’agropastoral (Syntap),
farouchement opposé aux OGM. Un leader paysan, M. Ousmane Tiendrébéogo,
s’insurge : « Chez nous, il n’y a que l’agriculture ; on n’a pas le
droit de jouer à la roulette russe avec notre avenir. »
Face à
l’UNPCB se trouvent trois sociétés cotonnières : la Sofitex , dans la
région Ouest, la Société cotonnière du Gourma ( Socoma , ex-Dagris), dans la
région Est, et Faso Coton , dans la région Centre. Elles fixent avec
l’UNPCB le prix annuel : 165 francs CFA (0,25 euro) le kilo de coton «
premier choix » pour 2008. Elles fournissent — à crédit — les
intrants, les insecticides et les herbicides nécessaires puis, quand la
récolte est faite, viennent la collecter dans les champs pour l’amener à
l’usine d’égrenage.
Cette « prise en charge » héritée du
système colonial est à double tranchant, car elle ne laisse guère
d’autonomie au producteur. Propriétaire de sa parcelle, il peut
théoriquement abandonner le coton s’il estime le bénéfice insignifiant, et
adopter une autre culture de rente, comme le sésame [5]. Mais, en réalité,
son endettement, son faible niveau d’instruction ainsi que les produits
fournis par les sociétés cotonnières le rendent très dépendant du système.
M. Yezuma Do, producteur, raconte : « Ils sont venus avec les autorités et
les gendarmes pour nous dire que l’année prochaine nous ferons tous du Bt,
parce que c’est mieux pour nous. Mais ils ne nous disent pas le prix des
semences. Et si nous refusons, l’UNPCB nous prévient que nous ne pourrons pas
égrener notre coton conventionnel dans la région. » De guerre lasse, M.
Do envisage, avec de nombreux voisins, de renoncer à la culture du coton.
L’UNPCB et les sociétés cotonnières se sont constituées en Association
interprofessionnelle du coton au Burkina ( AICB ). En concertation avec les
chercheurs de l’Inera et Monsanto, l’AICB supervise la formation des
techniciens et des producteurs. C’est elle qui fixera le prix de la semence Bt
pour 2009... La boucle est bouclée. En 2008, douze mille hectares de coton Bt,
type Bollgard II, ont été mis en culture afin de procurer les semences pour
trois cent mille à quatre cent mille hectares, l’ANB ayant autorisé la
production commerciale du coton Bt pour 2009.
Qu’en sera-t-il réellement
? Si la semence de coton conventionnel prélevée sur la récolte ne coûte que
900 francs CFA (1,37 euro) l’hectare, en revanche les droits de propriété
intellectuelle (DPI) dus à Monsanto risquent de dépasser les 30 000 francs CFA
(45 euros) à l’hectare [6]. On se contente de rassurer les paysans en leur
promettant que le prix n’excédera pas leurs moyens.
Un front anti-OGM
Un front anti-OGM rassemblant des associations s’est constitué : la
Coalition pour la conservation du patrimoine génétique africain ( Copagen ).
Des groupements de pays voisins en font partie (Bénin, Mali, Côte d’Ivoire,
Niger, Togo et Sénégal). Bien que ses capacités financières soient
restreintes, la Copagen a organisé en février 2007 une caravane à travers la
sous-région afin de sensibiliser et d’informer les populations du danger qui
les menace. Cette manifestation s’est achevée par une marche de protestation
dans les rues de Ouagadougou. Sur les pancartes, on pouvait lire : « Non
au diktat des multinationales » ; « Cultiver bio, c’est
véritablement protéger notre environnement » ; « Les accords de
partenariat économiques [7] et les OGM ne sont pas des solutions pour
l’Afrique, ils sont même contre nous : stop-réfléchis-résiste ».
Un participant résumait ainsi le problème : « Si c’est ça les OGM,
nous n’en voulons pas ! Est-ce que nos responsables travaillent vraiment pour
notre bien ? Il faut dès à présent introduire partout l’information et la
sensibilisation sur les OGM ; ils ne passeront jamais par l’Afrique... »
Et de s’inquiéter des effets de la « propagande » des partisans du
coton transgénique.
Il vrai que le front pro-OGM ne lésine pas sur la
dépense, bénéficiant du soutien du gouvernement : conférences de presse,
voyages d’études entièrement payés, sorties sur le terrain, films
d’« information »... Les dépliants sur papier glacé de Monsanto
décrivent un monde idyllique à l’aide des statistiques de l’Inera. Ils
prétendent que les semences OGM Bollgard II apporteront : une augmentation
moyenne de rendement de 45 %, une réduction des pesticides de six à deux
passages, une réduction des coûts de 62 %, d’où une économie de 12 525
francs CFA par hectare (soit 20 euros) et, par conséquent, un bienfait pour la
santé des cultivateurs et pour l’environnement.
Or rien ne paraît plus
aléatoire que le « rendement moyen » dans un pays soumis à une
pluviométrie capricieuse. S’il ne pleut pas, il arrive que les paysans soient
obligés de procéder jusqu’à deux ou trois semis successifs. Lorsque le prix
des semences est négligeable, il s’agit « seulement » d’un
surcroît de travail. Mais, si on doit acquitter les DPI, à combien reviendra
un hectare de coton ? En outre, il s’avère que le gène miraculeux reste
sensible à la sècheresse et qu’il dégénère à mesure que la plante
croît. Dernière déconvenue : lors d’un atelier animé par l’Union
européenne auquel participait M. Traoré, on a enjoint aux producteurs de coton
de garder un stock de pesticides de sécurité « au cas où ». Ce qui
signifie que le recours aux produits chimiques ne diminue pas à coup sûr.
En effet, deux phénomènes peuvent se produire : l’apparition de chenilles
résistantes au gène (en quatre ou cinq ans) et de ravageurs secondaires non
maîtrisés par le gène. Les Etats-Unis et l’Inde ont été confrontés à ce
problème. Curieusement, si le Comité consultatif international du coton (CCIC)
[8]
, réuni à Ouagadougou du 17 au 21 novembre 2008, a vanté la
réussite spectaculaire du coton Bt indien (six années consécutives de
rendements croissants), aucune mention n’a été faite de la vague de suicides
chez les petits producteurs ruinés par une production bien inférieure à ce
qu’on leur avait fait miroiter.
Quant à la réduction des coûts, il est
bien hasardeux d’avancer un chiffre alors que Monsanto garde jalousement le
secret du prix des DPI, qui s’ajoutera à celui des intrants et des
herbicides. A supposer que les rendements soient meilleurs [9]
, la
différence ne permettra guère plus que d’éponger le surcoût des DPI.
L’argument auquel les cultivateurs sont le plus sensibles reste la
diminution des pesticides que Monsanto fait miroiter. En effet, pendant les
jours d’épandage, il est fréquent que les agriculteurs dorment dans leurs
champs avec toute leur famille, s’exposant ainsi à la toxicité importante de
ces produits. Or on peut utiliser un insecticide naturel tiré du margousier, un
arbre courant en Afrique de l’Ouest. Un encadrement technique suffit, comme le
montrent des expériences menées au Mali sur 10 % des surfaces cotonnières par
la Compagnie malienne pour le développement des textiles ( CMDT ). En 2001,
l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (
FAO ) a, de son côté, lancé un projet de gestion intégrée de la production
et des déprédateurs ( GIPD ) visant à réduire, voire à supprimer,
l’utilisation des pesticides. Cependant, rien n’est fait pour que ce
programme GIPD dépasse le stade des essais pilotes. De plus, « l’UNPCB
se comporte comme une milice au sein du monde paysan en renforçant la politique
de la Sofitex qui nous impose des intrants et des insecticides, sans nous donner
la possibilité de les refuser », proteste M. Do.
Parmi les solutions
de rechange aux OGM, il existe le coton bio et équitable que l’association
Helvetas a lancé au Mali en 2002, au Burkina Faso en 2004 : aucun produit
chimique, fumure organique (gratuite), récolte de première qualité... Le sol
se régénère au lieu de se dégrader. Le kilo de coton est payé 328 francs
CFA (0,50 euro) au producteur, contre 165 francs CFA (0,25 euro) pour le coton
conventionnel. La filière regroupe déjà quelque cinq mille petits producteurs
sur environ sept mille hectares répartis sur les trois régions, Ouest, Centre
et Est, du Burkina. Mais plusieurs facteurs semblent freiner son expansion :
outre les interventions sonnantes et trébuchantes de Monsanto, allié aux
institutions financières internationales, le transport du fumier organique
nécessite un âne et une charrette. Rares sont les paysans qui disposent de ces
moyens.
Selon M. Abdoulaye Ouédraogo, responsable de la filière coton à
Helvetas Burkina, « ici, il n’y a pas d’avenir pour les OGM. D’abord
pour des raisons climatiques. Ensuite parce que les petits producteurs
n’appliqueront jamais les consignes. Ils se préoccupent d’abord de remplir
les greniers pour nourrir la famille : le coton vient seulement après. Ce
n’est pas comme aux Etats-Unis, où l’on pratique la monoculture à perte de
vue... ».
L’acharnement pro-OGM s’explique alors non seulement par
la volonté des transnationales, mais aussi par l’enrichissement qu’en
retire une classe privilégiée au détriment de l’intérêt du pays.
Françoise Gérard
lire aussi sur www.pambazuka.org (26 avril 2010) :
Monsanto avoue l’échec de son coton Bt en Inde, le gouvernement burkinabé
s’entête !, par Maurice Oudet
sur www.afrik.com (19-05-2009) :Le
Burkina Faso veut étendre la culture du coton génétiquement modifié
sur
mondialisation.ca (24 février 2009) : Le coton Bt de Monsanto détruit la terre
et les agriculteurs, par Navdanya
lire aussi (et écouter) sur
www.ufctogo.com (12 octobre 2008) : Audio : Le coton OGM à la porte du Togo,
autorisation commerciale du coton Bt au Burkina Faso par Inf’OGM
et
sur www.combat-monsanto.org (2008) :Burkina Faso : Expérience de résistance
aux OGM et caravane informative
et sur www.planete-urgence.org
(28-06-2006) :L’Afrique s’ouvre aux OGM par Véronique Smée
et sur
www.lemonde.fr (27.04.2012) :Les promesses non tenues du coton OGM en Inde par
Julien Bouissou
à propos de Monsanto lire sur rue89.com : OGM : quand
Monsanto sème la terreur
Notes :[1] Le coton Bt est une variété
locale à laquelle on a ajouté un gène tiré d’une bactérie du sol,
Bacillus thuringiensis, mortelle pour certains ravageurs du coton.
[2]
Surnom donné à l’herbicide — extrêmement toxique pour l’être humain
— le plus employé par l’armée des Etats-Unis au Vietnam afin de détruire
les récoltes et de défolier les forêts. Lire Francis Gendreau, « Au
Vietnam, l’“agent orange” tue encore », Le Monde
diplomatique, janvier 2006.
[3] Lire Aurélien Bernier, « La poudre
aux yeux de l’évaluation des OGM », Le Monde diplomatique, novembre
2006.
[4] M. Taylor est actuellement jugé par le Tribunal spécial pour la
Sierra Leone, pour avoir soutenu, dans ce pays, le Front révolutionnaire uni
(RUF), mouvement rebelle responsable de crimes contre l’humanité.
[5]
Une association italienne avait lancé un programme pour l’exportation très
avantageux pour les producteurs. Craignant la concurrence avec le coton, les
autorités l’ont fait échouer.
[6] Voir le site de l’association
Grain, qui dispose d’une documentation très complète.
[7] Les accords
de partenariat économique ( APE ) sont des accords commerciaux par lesquels
l’Union européenne tente de développer le libre-échange avec les pays du
Sud. Compte tenu de l’opposition manifestée par la population et de
nombreuses associations, les négociations, entamées en 2000, n’ont pas pu
aboutir avec tous les pays. Cf. la page « Stop APE » sur le site de
l’Association pour la taxation des transactions financières pour l’aide aux
citoyens ( Attac ).
[8] Le CCIC réunit tous les ans les plus grands
producteurs du monde et leurs partenaires. Ses prévisions pour 2009 sont
pessimistes.
[9] M. Diallo, le ministre de l’agriculture, promettait des
rendements de trois tonnes à trois tonnes et demi à l’hectare... Les
meilleurs essais OGM n’ont donné qu’une moyenne d’une tonne trois cents
kilos à l’hectare.
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message
L’introduction du coton transgénique provoque la colère des paysans
africains
3 février 2016 12:07
Le Burkina Faso abandonne le
coton Bt transgénique
30 janvier 2016 - http://netafrique.net
Le
Burkina Faso a décidé d’abandonner le coton Bt transgénique, ce qui
pourrait fortement influencer l’avenir des cultures GM en Afrique de
l’Ouest. Le pays a en effet commencé à éliminer complètement le coton
transgénique, en invoquant la qualité inférieure des fibres de coton, obtenus
avec ces cultivars GM.
L’historique cet échec majeur est documenté dans
un rapport rédigé par Brian Dowd-Uribe, professeur assistant au Département
d’études internationales de l’Université de San Francisco et Matthew A.
Schnurr, professeur assistant au Département des études internationales sur le
développement de l’Université de Dalhousie. Le rapport a été rendu public
par le journal African Affairs qui est édité par Oxford University Press.
...
Voir en ligne : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt
transgénique
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