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Senemag - le magazine du Sénégal dans le monde- Pêche intensive :
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Pêche intensive : comment l’Europe affame l’Afrique
Date de publication : mercredi 23 mars 2011
ACP
alimentation
APE
emigration
emploi
pêche
Surexploitation maritime, pêche illicite ou sous pavillon de complaisance,
accords internationaux iniques… Les ressources de l’Afrique attirent, une
fois de plus, l’Europe prédatrice. Résultat : le poisson se fait rare et les
pêcheurs sénégalais doivent s’aventurer de plus en plus loin des côtes. Et
à défaut de nourrir les populations locales, les poissons d’Afrique
viendront garnir les assiettes des Européens.
source : www.bastamag.net -
23 mars 2011
À proximité de Dakar, la plage de Hann est déserte. Il est
un peu plus de 16 heures. À cette heure, la plage devrait grouiller d’une
intense activité, avec les pirogues des pêcheurs de nuit et celles des
pêcheurs de jour qui viennent décharger leur cargaison. Mais le poisson se
fait de plus en plus rare. Une dure réalité qui frappe les 60.000 pêcheurs
artisanaux du Sénégal. Ceux qui devaient partir à 18 heures pêcher toute la
nuit sont partis beaucoup plus tôt. Et les pêcheurs de jour, partis à 6 ou 8
heures du matin, retardent leur retour. Ils vont plus loin en mer, et restent
plus longtemps sur l’eau.
L’une des rares pirogues de retour à cette
heure-là est celle d’Alpha Dieng. Pêcheur depuis 12 ans, il commande une
petite pirogue de 13 mètres de long. Avec ses deux compagnons de pêche, ils
paient une licence annuelle de 25.000 francs CFA (environ 32 euros). Partis à 6
heures ce matin, Alpha Dieng et ses collègues sont fatigués. Ils présentent
leur prise du jour : des poissons qui ne remplissent pas un petit seau blanc.
« À peine 5.000 francs CFA (environ 7,50 euros), explique Alpha Dieng en
wolof. Même pas de quoi payer les frais engagés pour l’essence du moteur
aujourd’hui. »
Un poisson trop cher pour les Sénégalais
Les
captures se font rares pour tous. Depuis 2003, la pêche maritime au Sénégal
enregistre une baisse de 16 % des captures, ce qui a des conséquences
désastreuses pour les Sénégalais.
L’activité de pêche génère plus
de 600.000 emplois directs et indirects, occupés pour les 2/3 par des femmes.
Presque deux millions de personnes dépendent de la pêche, qui est aussi le
premier secteur d’exportation (30%).
La baisse des captures met en péril
la sécurité alimentaire du pays. Plus de 75% des apports nutritionnels en
protéines d’origine animale proviennent du poisson. Dans les quartiers
pauvres de Dakar comme Pikine et Guédiawaye ou de « classes moyennes
» comme Sicap, il n’est pas rare d’entendre que le tieboudiene et le
thiof, les deux plats nationaux à base de mérou ou de capitaine, sont
désormais hors de prix pour les habitants.
Avec ses 700 km de côtes, le
Sénégal est pourtant riche d’importantes ressources halieutiques : thons,
espadons, voiliers, sardinelles, chinchards, maquereaux, crevettes et merlus,
dorades, mérous, crevettes blanches ou céphalopodes… Mais à l’instar de
pays africains dont les richesses en diamants, pétrole, gaz, terres arables,
donnent lieu aux pires pratiques de prédation, cette richesse a, elle aussi,
attisé les convoitises.
L’Afrique nourrit l’Europe en poissons
Pillé depuis des décennies par des flottes étrangères – espagnoles,
françaises, italiennes, russes, japonaises, coréennes, chinoises ou
taïwanaises – le « grenier à poissons » de l’Afrique et du
Sénégal se vide de sa substance… Et ce, au prix d’une concurrence
déloyale : quand les pêcheurs artisanaux sénégalais ne peuvent rester que
quelques heures en mer, les campagnes de pêche des navires étrangers durent
deux à trois mois.
Le chalutage – qui consiste à racler les faible,
moyenne et grande profondeurs des mers (jusqu’à 1.000 m) – entraîne la
raréfaction des espèces de poissons et la destruction des environnements
marins. Un désastre écologique.
À bord des « navires-usines »
sont traitées, conditionnées puis congelées, d’énormes quantités de
poissons, rapidement expédiés dans les assiettes européennes, coréennes ou
chinoises.
Près de 70% des produits de la pêche du Sénégal sont
expédiés vers l’Europe. Celle-ci importe (tous pays confondus) pour 15,5
milliards d’euros de poisson [1].
« L’Afrique nourrit l’Europe !
», s’indigne Mamadou Diop Thioune, président du Forum des organisations
de la pêche artisanale. « C’est un système de vol organisé du poisson
en Afrique, à destination de l’Europe et d’autres pays. » De nombreux
acteurs de la pêche au Sénégal, révoltés, se mobilisent pour ne pas rester
avec une « arête en travers de la gorge » et tentent de s’opposer
à ce système.
L’impuissance du Sénégal face à la pêche pirate
Le fléau de la pêche illégale frappe aussi le Sénégal. « Ce sont les
pêches INN : illicites, non déclarées et non règlementées. » Comme
beaucoup de pays africains, l’État sénégalais dispose de très peu de
moyens techniques pour contrôler et arraisonner les bateaux étrangers. Parfois
dotés des plus récentes avancées technologiques, ceux-ci peuvent braconner en
haute mer presque en toute impunité. Ces derniers mois, les contrôleurs ont
été mobilisés par des bateaux battant pavillon russe, géorgien et ukrainien,
que la marine sénégalaise n’arrivait pas à chasser durablement de ses eaux
territoriales.
À l’impuissance du Sénégal s’ajoutent les
insuffisances de l’Union européenne et des autres pays du Nord : excepté la
mise en œuvre d’une liste noire d’armateurs, rien n’est fait pour assurer
une meilleure traçabilité des poissons débarqués dans les ports occidentaux,
qui ne disposent pas toujours de déclaration légale de capture.
Le piège
des accords de pêche
Les pirates ne sont pas les seuls responsables de la
surpêche. Des Accords de partenariat de pêche ( APP ) permettent à des
flottes entières de bateaux européens, russes, chinois de venir légalement
surexploiter les ressources halieutiques de la Mauritanie, du Maroc, de la
Guinée ou du Sénégal. Au sortir de la colonisation, les États d’Afrique
ont investi dans le développement d’une industrie de pêche nationale,
plutôt que d’opter pour un soutien massif à la pêche artisanale. Mais les
flottilles industrielles sont coûteuses. À la fin des années 1970, le secteur
de la pêche n’échappe pas aux effets dévastateurs des programmes
d’ajustements structurels néolibéraux, imposés par les institutions
financières internationales. Des programmes qui déséquilibrent profondément
la filière : les États africains – dont les besoins en devises augmentent
– privilégieront dès lors les exportations, au détriment de la consommation
locale, et la signature d’accords de pêche avec compensation financière.
Depuis les puissances maritimes tirent un maximum de profit de cette
situation. Notamment l’Union européenne qui, depuis 1979, a conclu près de
17 accords de pêche avec le Sénégal.
L’accès aux eaux africaines,
extrêmement poissonneuses, est un enjeu stratégique primordial pour
l’Europe. La Politique commune de la pêche (PCP) européenne limite les
captures dans les eaux européennes pour préserver la ressource. Les accords de
pêche constituent pour l’Union européenne un moyen de redéployer une partie
de sa « surcapacité de pêche », tout en diminuant la pression de la
surexploitation de ses propres eaux.
Transfert de la surpêche de
l’Europe vers l’Afrique
Formellement les accords de pêche entre «
les nations en eaux lointaines et les pays côtiers » sont fondés sur le
principe de complémentarité : la surcapacité dans le Nord et l’abondance
dans le Sud permettront un accès privilégié des navires des premiers dans les
eaux des seconds. Il s’agit de prélever le « reliquat » disponible,
seulement après une évaluation scientifique précise des ressources. Les pays
du Nord paient une contrepartie financière annuelle, qui s’élevait par
exemple à la fin des années 90 à 150 millions d’euros pour l’accord entre
Europe et États de l’Afrique de l’Ouest.
Mais les autorités
sénégalaises ne disposent pas de moyens conséquents pour effectuer une
évaluation efficace des stocks de ressources halieutiques. Cela nécessiterait
aussi un meilleur contrôle des capacités de capture réelles des navires
étrangers et nationaux. Des experts internationaux dénoncent l’obsolescence
du mode de calcul – en tonnes de jauge brute ou TJB –, qui ignore totalement
l’incroyable progression des moyens électroniques de détection à bord des
navires d’aujourd’hui. « La véritable raison des accords tient
simplement à leur forte valeur marchande » affirment Karim Dahou, chargé
de prospective pour l’ONG Enda Tiers-Monde, et Moustapha Deme, membre du
Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye. Les flottes
européennes se déplacent dans les eaux africaines pour capturer avant tout les
espèces les plus rentables sur les marchés – tant financiers qu’à la
criée – du Nord [2]. C’est donc un modèle de pêche aux gros sous que
promeut l’Europe à travers les APP.
Pour un euro versé, l’Europe en
récupère trois
Dans le cas du Sénégal, l’ONG Coalition pour des
accords de pêche équitables soutient que « si la compensation financière
versée par l’UE est importante, elle ne représente qu’une petite partie de
la valeur des ressources pêchées. Ainsi, un euro dépensé par l’UE pour la
signature d’accords de pêche, en rapporte trois ou quatre au niveau
européen. » « Les accords n’ont jamais eu d’effet positif social
et économique », affirme Mamadou Diop Thioune. « Les gouvernements et
les gouvernants se sont enrichis sur la misère des peuples en accompagnant sans
conscience cet effondrement des stocks. Les accords sont signés au détriment
des consommateurs des pays du Tiers monde qui ne peuvent voir leur consommation
satisfaite. »
Pavillons de complaisance et sénégalisation de bateaux
étrangers
Après une importante mobilisation des pêcheurs et de leurs
organisations, en pleines négociations de renouvellement des APP, le
gouvernement sénégalais a été contraint d’interdire aux navires de l’UE
de pêcher dans ses eaux territoriales. Mais pour s’assurer l’accès aux
eaux sénégalaises, il existe un moyen moins risqué que la pêche pirate, et
plus rapide que de longues négociations internationales : la constitution
d’une société mixte de droit sénégalais. Un associé sénégalais,
soi-disant majoritaire, enregistre l’entreprise au Sénégal, alors qu’il
n’est en fait qu’un employé de son partenaire étranger. Celui-ci le
rétribue et « distribue également des pots de vin à tous ces
"complices" qui ont permis l’établissement de cette société mixte »,
résume une étude de la Coordination pour des accords de pêche équitable
[3].
Le nombre de sociétés mixtes a explosé dans les années 1990,
lorsque le régime des « sociétés mixtes subventionnées » a été
introduit dans le cadre des échanges entre pays ACP (Afrique, Caraïbes,
Pacifique) et l’Union européenne… par l’UE elle-même. Ce régime permet
d’octroyer une subvention aux armateurs européens qui transféraient «
définitivement » leur navire vers un pays tiers en créant des sociétés
mixtes avec des ressortissants de ce même pays, tout en renonçant– pour le
navire concerné – à leurs droits de pêche dans les eaux européennes. Les
bénéficiaires de cette aide au transfert s’engagent à approvisionner
prioritairement le marché européen. Le Sénégal connaît aujourd’hui une
explosion de société mixtes : 11 sociétés mixtes espagno-sénégalaises,
avec 29 chalutiers ; 3 sociétés franco-sénégalaises, avec 24 chalutiers ; 2
sociétés italo-sénégalaises, avec 7 chalutiers ; au moins 1 société
sino-sénégalaise, avec 26 chalutiers ; 1 société gréco-sénégalaise avec 2
chalutiers ; et au moins 1 société coréo-sénégalaise, 1
turco-sénégalaise, 1 américano-sénégalaise…
Des sociétés écrans
exemptées de droits de douane
Ces sociétés-écrans ne sont soumises
qu’aux contraintes nationales. Autrement dit, à aucune contrainte. Les côtes
africaines deviennent une sorte de buffet en self-service. Au-delà des eaux
territoriales sénégalaises, les étrangers peuvent pêcher dans les eaux de
toute la sous-région (Mauritanie, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Sierra
Léone), voire de toute l’Afrique. En octobre 2008, c’est de l’autre
côté de l’Afrique, à près de 8.000 km des côté sénégalaises que le
chalutier El Amine (appartenant une société mixte espagnole «
sénégalisée ») a été arraisonné dans les eaux de Madagascar… pour
pêche illicite.
Les avantages de ces sociétés au pavillon de
complaisance ne s’arrêtent pas là . Elles profitent au maximum du principe
central de la globalisation financière : toujours moins d’impôt. La
Convention de Lomé autorise les produits halieutiques des pays ACP Ã
pénétrer le marché européen sans droits de douane. Ces sociétés mixtes ont
également bénéficié d’exonérations de taxes par le gouvernement
sénégalais [4]. Pendant ce temps, les entreprises réellement sénégalaises,
regroupées notamment au sein de la de Fédération Nationale des GIE de pêche,
périclitent et licencient.
Depuis 2001, les acteurs de la pêche au
Sénégal demandent en vain un audit de ces sociétés mixtes. Les grosses
sardines du gouvernement sénégalais font la sourde oreille.
Eros Sana
http://www.bastamag.net/IMGIMG/flv/peiche.flv
Vidéo : Elise Picon
lire aussi sur www.afrik.com (4 novembre 2010) : Accords de pêche entre
l’Afrique et l’Europe : un enjeu vital , par Alicia Koch
sur
www.ouestaf.com (28 Mars 2011) : Sénégal : la guerre du poisson
et
fr.sos-oceans.greenpeace.de (août 2011) : Cette Afrique qui nourrit
l’Europe
Notes :[1] chiffre pour 2009
[2] Ce sont surtout les
espèces démersales côtières et les petits pélagiques.
[3] auteurs :
Mamadou Lamine Niasse et Madieng Seck
[4] péréquation sur le carburant et
détaxe sur les moteurs et engins de pêche, paiement de l’impôt à taux
réduit de 15 au lieu de 30%, détaxe sur l’importation de bien
d’équipements et le rapatriement des bénéfices
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