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Aminata SALL DIALLO
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Interview du professeur Aminata SALL DIALLO
Date
de publication : mardi 7 août 2012
hépatites
médecine
traditionnelle
recherche scientifique
Sall Diallo (Aminata)
Le Docteur Aminata SALL DIALLO est professeur à la Faculté de Médecine
Pharmacie et d’Odontologie à l’université Cheikh Anta Diop. Elle est la
directrice du programme de lutte contre les hépatites, elle est également
membre de l’académie des sciences du Sénégal.
source :
levisionnaireafric1.wordpress.com - 6 Août 2012
1. Est-ce que vous pouvez
nous parlez de votre parcours ?
Humm !! Un long parcours déjà comme vous
pouvez vous l’imaginez la médecine en elle même est un long parcours rien
que la formation doctorat d’exercice au niveau de la faculté de médecine
prend 6 à 7 ans d’études.
Après mon doctorat d’exercice
personnellement j’ai eu à faire plusieurs certificats de spécialisation en
bactériologie virologie, hémato-Immunologie, chimie, biochimie, physiologie,
tout ce qui est processus digestif option hépatologie, j’ai également eu à
faire une thèse de doctorat d’état qui est différent du doctorat
d’exercice.
Je suis agrégée depuis 1994, je suis à l’heure actuelle
titulaire en physiologie.
Mon parcours est un parcours
d’enseignant-chercheur, c’est en terme de formation, mes recherches portent
essentiellement sur les hépatites bien qu’il y ait un deuxième axe de
recherche dans notre laboratoire qui porte sur les plantes médicinales. Nous
essayons de valider sur le plan scientifique des effets de certains plantes
médicinales surtout sur le domaine cardio-vasculaire et également dans le
domaine du foie.
Qu’est-ce-que je puisse dire d’autre parcours
d’enseignant-chercheur avec beaucoup de recherches. C’est sur la base de ces
recherches que j’ai été admise à l’académie des sciences du Sénégal en
2008 où je dirige la commission communication et média.
2. Parlez-nous de
votre laboratoire ?
Nous avons deux pôles dans notre laboratoire nous
avons un labo d’explorations fonctionnelles ou nous recevons des malades pour
des consultations classiques : visites, diagnostics etc.
Nous avons un
laboratoire de recherche, de recherches expérimentales. Nous avons deux grands
axes de recherches sur les hépatites et sur les plantes médicinales.
3.
Est-ce que vous travaillez avec ceux qui pratiquent la médecine traditionnelle
?
Oui nous travaillons en collaboration avec les tradi-praticiens car tout
notre travail est basé sur une enquête ethnobotanique dans un premier temps.
Cette enquête ethnobotanique inclut les tradi-praticiens nous partons de là
pour essayer de voir s’il existe des effets physiologiques des plantes
utilisées dans la médecine traditionnelle, déterminer si les vertus sont
avérés. Si oui essayer de voir s’il existe des effets négatifs. Nous
partons de là pour essayer de valider scientifiquement ce que nous savons des
tradi-praticiens.
4. Est-ce que vous pouvez nous parler des hépatites ?
Ah oui avec plaisir car les hépatites représentent ma vie. J’ai fait
ma thèse d’exercice sur les hépatites et depuis je n’ai jamais cessé de
travailler sur les hépatites. Je vais vous parler en générale du Sénégal
car c’est mon pays et que c’est ici que j’exerce mais je vous dirais que
c’est le même cas de figure pour un peu partout en Afrique en tout cas pour
l’Afrique subsaharienne qui est la zone de plus grande endémie, par contre
l’Afrique du nord est moins concerné car ils sont dans une zone dite de
moindre endémie. L’Afrique subsaharienne est une zone de très grande
endémie.
Par définition je vous dirais que c’est une maladie du foie
qui est due à des virus, les virus des hépatites A, B, C, D, E. Plusieurs
virus sont responsables de ces inflammations du foie mais les plus grave sont
les hépatite B et C. Les hépatites B et C parce que tout simplement ils ont un
pouvoir évolutif vers la chronicité, la personne infectée n’arrive pas à
se débarrasser de ce virus et l’héberge pendant des années avec
l’évolution de cette infection vers la cirrhose et cancer du foie.
Quand
nous regardons sur le plan épidémiologique tout ce qui est hépatite en
Afrique on se rend compte que l’Afrique subsaharienne est dans la zone de
haute endémie en ce qui concerne l’hépatite B. Nous avons des taux de
prévalence supérieure à 8% de la population générale et on a une zone de
moindre endémicité en Afrique du nord avec une prévalence en moyenne de
4%.
Si nous regardons sur le plan de la morbidité et de la mortalité, la
morbidité avec tout ce qui est complication liée à cette infection. Nous nous
rendons compte que l’hépatite B est responsable de 80% des cancers du foie en
Afrique et le cancer du foie est le premier cancer de l’homme en Afrique.
On voit déjà à travers ce que je dis sur l’hépatite B que nous sommes
devant un gros problème de santé publique. Vient s’y ajouter les problèmes
de l’hépatite C. Si dans certains pays de l’Afrique les prévalences sont
encore modérées dans d’autres les taux sont extrêmement élevés si nous
allons en Afrique centrale, prenons le cas du Cameroun nous avons des taux de
13%, si nous allons en Guinée c’est encore pire et si nous allons en Egypte
nous frôlons les 30%. Nous avons énormément de monde concerné par les
hépatites en Afrique.
Nous avons 650 millions de porteur chroniques du
virus de l’hépatite B et C en Afrique. Les hépatites sont responsables de 1
à 2 millions de morts par an dans le monde et la grande grande majorité en
Afrique.
5. Mais en se basant sur vos propos on dirait que les hépatites
tuent plus que le SIDA chez nous ?
Il n’y a même pas de commune mesure.
Je pense que les hépatites tuent plus que le sida et je ne vous parle même pas
des complications liées à la morbidité. L’Afrique est beaucoup plus
concernée par les hépatites. C’est un gros problème de santé publique ce
sont des maladies très graves.
L’organisation mondiale de la santé a
décrété en 2010 que les hépatites constituent la 4éme priorité au niveau
mondiale après le Sida la tuberculose et le paludisme.
6. Mais pourquoi
cette méconnaissance des hépatites sur le plan médiatique. Nous n’en
entendons presque jamais parlé.
Pour plusieurs raisons.
La première
raison est une raison financière. Les programmes nationaux de lutte contre les
hépatites sont très peu soutenus. Ils ne sont pas soutenus par le national et
l’international, nous n’avons pratiquement pas de fonds. Nos États ne sont
pas suffisamment conscients de la situation, car même si nous ne sommes pas
soutenus par la communauté internationale, nous nous devons d’ériger cette
lutte comme une priorité et utiliser nos propres moyens pour sensibiliser,
informer et éduquer nos propres populations. Et sur ce plan nous péchons car
ce travail n’est pas fait. C’est à mon avis la raison principale.
La
deuxième raison est éthique, nous avons été désarmé pendant très
longtemps en terme de traitement. Nous n’avions pas de molécules nous
permettant de prendre en charge les porteurs chroniques d’où le problème
d’éthique. On ne peut pas dire aux gens vous êtes malades et en retour ne
rien leur proposer comme soin.
Nous sommes restés dans le silence pendant
très longtemps, c’est vrai que nous aurions pu sensibiliser parce qu’en
dehors du traitement il y a des précautions que les gens peuvent prendre et qui
peuvent aider à la lutte contre les hépatites. Pendant des années nous avons
hésité à beaucoup communiquer sur les hépatites.
7. Est-ce que des
mesures ont été prises sur le plan africain pour lutter contre ce mal vu que
le continent est sévèrement touché ?
Au niveau national, oui il existe
des politiques nationales çà et là mais elles restent des politiques
extrêmement faibles. L’année dernière lors de la 1ère journée mondiale de
lutte contre les hépatites décrétée par l’OMS en 2010, nous avons
organisé une réunion internationale ici à Dakar cette réunion s’est
soldée par une déclaration que nous avons communément appelé L’APPEL DE
DAKAR, où nous avons interpellé tout le monde, les autorités politiques, les
laboratoires pharmaceutiques, les entreprises privées, les médecins etc pour
que les gens comprennent que nous sommes tous concernés. A la suite de cette
rencontre, nous avons mis en place L’INITIATIVE PANAFRICAINE DE LUTTE CONTRE
LES HÉPATITES où nous nous sommes regroupés, c’est vraiment un
regroupement d’experts sur les Hépatites. Nous avons mis en place cinq
groupes.
— Un groupe pour réfléchir sur la vaccination,
— un groupe pour réfléchir sur le traitement,
— un groupe
sur le
— un groupe pour réfléchir sur la bactériologie
— un groupe pour réfléchir sur la prévention.
Avec l’objectif
de nous regrouper en terre africaine pour trouver des consensus africains,
c’est vrai qu’ils existent des consensus européens, des consensus
américains, des consensus chinois… mais ces consensus ne peuvent pas
s’appliquer dans notre contexte et je pense que le plus grand service que
l’on peut rendre à l’Afrique de mon point de vue c’est d’aller vers un
consensus africain adapté à nos réalités, à notre contexte au lieu de
parcourir les colloques et séminaires internationaux et une fois rentrés être
extrêmement frustrés car nous rendant compte que ces solutions ne sont pas
applicables à notre contexte.
Il faut que les solutions viennent de
l’Afrique, il ne faut plus que l’on nous parachute des solutions toutes
faites qui ont été expérimentées ailleurs, dans un contexte qui n’est pas
le nôtre et qu’on arrête de perdre du temps à essayer de partir à droite,
à gauche pour essayer d’appliquer ces consensus avec beaucoup de retard
d’ailleurs car au moment ou les autres passent à autres choses nous sommes
toujours là à essayer de nous approprier par tous les moyens des consensus
européens, américains …
Je pense que cette initiative est vraiment à
saluer, car que si les experts africains s’organisent nous pourrions plus
impacter sur la santé de nos populations.
8. Existe-t-il des organisations
regroupant des experts africains pour trouver des solutions adaptées à nos
problèmes de santé ?
Non c’est comme je l’ai dit plus haut, j’ai
assisté à plusieurs colloques et séminaires pour dégager des consensus
américain, européens… mais jamais à des réunions de consensus africains
peut être qu’il en existe mais franchement je n’en connais pas et je n’y
ai pas assisté.
9. La majorité de nos grands experts préfèrent exercer
en dehors de l’Afrique. Est-ce que ça ne rend pas plus difficile les choses ?
Ce problème gangrène l’Afrique, ce n’est pas un problème
spécifique à un seul pays ou un seul domaine. L’Afrique a perdu beaucoup de
son élite et dans tous les domaines médicales ainsi que les autres. Nous
sommes dans un système complètement mondialisé où les gens sont formés
selon un certains environnements, où les gens peuvent être engagés vis-à-vis
de leur pays mais si les conditions de travail ne sont pas bien réunis, s’il
n’existe pas de motivations financières il faudra être profondément
nationaliste pour accepter de rester, malgré tous les problèmes évoqués. Ne
serait-ce que pour l’environnement de travail beaucoup sont tentés de
partir.
Je vais vous donner mon propre cas en 1994 quand je quittais
l’hôpital Bourgeon après ma formation en hépatologie, ils m’ont proposé
un contrat de 4 ans j’ai refusé, combien de spécialistes de gastrologie,
d’hépatologie,… vous avez dans vos pays ? Alors que chez nous je ne dirais
pas que ce sont des denrées rares mais presque. Je rentre chez moi quelque soit
les conditions, il y a beaucoup à faire et c’est chez moi.
Ils m’ont
dit mais vous ne retrouverez pas cet environnement de travail, en effet je
n’ai pas retrouvé cet environnement de travail mais je suis de ceux qui pense
que c’est à nous de construire cet environnement de travail, nous devons nous
battre pour améliorer les choses, ce n’est pas facile. Je ne dirais pas le
contraire mais si tout le monde s’en va qui construira l’Afrique, quand est
ce que nous aurons un jour un semblant d’environnement de travail, ce sont des
choses à construire, car elles ne se feront pas toutes seules, malgré toutes
les difficultés qui seront sur nos routes.
10. Revenons aux hépatites.
Quels sont les modes de transmissions ?
Les modes de transmission des
hépatites sont multiples. Nous avons la transmission verticale, de mère à
l’enfant le plus souvent. Il se fait au moment de l’accouchement,
périnatale aussi qui se fait durant les premiers moments de la vie toujours
verticale.
Nous avons la transmission horizontale qui peut se faire selon
différentes modalités c’est une transmission de personne à personne qui
passe par le sang. Étant donné que le virus de l’hépatite B est
extrêmement résistant dans le milieu extérieur les objets souillés par le
sang restent un grand facteur de transmission.
Nous avons également une
transmission dite sexuelle aussi car il ne faut pas oublier que l’hépatite B
est une maladie sexuellement transmissible, c’est une IST (Infection
Sexuellement Transmissible).
11. Existe-t-il des moments de prévention
efficace pour réduire les taux de prévalence ?
C’est mon combat de
tous les jours. C’est moi qui ai initié le programme de lutte contre les
hépatites avec comme objectif justement la prévention des hépatites et
surtout chez les enfants. Nous avons mis en place deux plans pour la prévention
de l’hépatite B. A l’heure actuelle nous sommes à la 2éme phase du plan
qui est le dépistage pour pouvoir prendre en charge très vite les porteurs du
virus
Nous avons une chance l’hépatite n’est pas le sida nous avons un
vaccin et des traitements. C’est vrai que nous n’avons pas de vaccin pour
l’hépatite C mais le B oui. Une chance énorme et que nous ne saisissons pas,
il faut que nous établissions des campagnes de vaccinations à large échelle
surtout les enfants de 0 à 5ans, il faut que nous ayons les moyens de
dépister et vacciner les personnes à risque. Nous avons déjà codifié cet
aspect. Nous savons qui est personne à risque ou pas. Il faut qu’on puisse
assurer le suivi des porteurs chroniques et il faut qu’on puisse traiter
toutes les personnes éligibles à un traitement. La prévention primaire et la
vaccination, la prévention secondaire pour éviter que les sujets ne basculent
dans la cirrhose et le cancer du foie.
Je pense que toutes ces mesures
peuvent être prises au niveau nationale sans même l’aide de la communauté
internationale, c’est ma conviction profonde, il faut juste un peu plus de
volonté de nos pouvoirs politiques. S’il existe une volonté politique nous
pourrions contrôler des maladies comme l’hépatite.
12. Quelles
différences existent-ils entre les hépatites ?
Il existe plusieurs types
d’hépatites. Nous avons les hépatites A et l’hépatite E qui sont des
hépatites à transmission fécale, c’est un peu la maladie des mains sales.
Ces deux hépatites n’évoluent pas vers la chronicité, une fois affecté on
peu se débarrasser du virus. Les rares cas où nous avons eu une évolution
vers la chronicité ce sont des sujets qui sont immunodéprimés. Au Sénégal
nous avons l’habitude de dire que 100% des sujets ont rencontré le virus de
l’hépatite A avant 10 ans et en ont guéri.
L’hépatite E a une
particularité, sur un domaine de grossesses elle devient extrêmement
dangereuse car nous retrouvons jusqu’à 20% de mortalité.
L’hépatite
B et l’hépatite C sont des hépatites qui se transmettent par le sang ce sont
les plus dangereuses car évoluent vers la chronicité et peuvent donner suite
à une cirrhose et à un cancer du foie.
13. Qu’est-ce qui détermine le
thème des sujets de thèses donnés aux étudiants ?
Tous les professeurs
de rang magistral (rang A) peuvent encadrer des étudiants. Nous avons divers
domaines qui reflètent un peu la diversité car nous sommes une université
multidisciplinaire. Nous avons de grandes diversités de thèses. Le facteur qui
détermine le plus souvent le thème des sujets ce sont les domaines de
recherches des encadreurs, personnellement je suis plus orientée vers
l’hépatite et les plantes médicinales.
14. Pensez-vous que la relève
sera assurée avec la nouvelle génération ?
Franchement ce que je vois
ne me rassure pas. Nous recrutons très peu, les environnements de travail sont
extrêmement pauvres. Si nous n’avons pas l’environnement pour faire de la
qualité, de quelle relève parlons-nous ? L’environnement en tout cas ne
favorise pas cette émergence et ça m’angoisse beaucoup. Je voudrais qu’en
partant nous laissons assez de personnes derrière nous, qui iront beaucoup plus
loin, qui finiront le travail que nous aurions commencé et surtout qui feront
beaucoup plus.
15. Vous pensez que le peu qui émerge si on leur offre plus
seront tentés de rester sur place ?
Il ne faut pas se voiler la face en
Afrique, les gens ne se font pas de cadeaux. C’est bizarre, la solidarité
fait partie de notre culture pourtant, elle représente beaucoup dans notre
culture mais de nos jours certains ont cruellement tendance à l’oublier cette
solidarité. Je ne la retrouve plus ni au niveau nationale ni régionale. Les
gens se battent plus pour les promotions individuelles et très très peu pour
les intérêts collectifs, les intérêts personnels priment sur l’intérêt
commun. Un ami américain m’a dit un jour « je vous plains, vous êtes
dans une société complètement égalitaire quand un des nôtres émerge nous
poussons par les pieds pour qu’il pousse encore plus mais en Afrique ce que
j’ai constaté c’est que dès qu’une tête dépasse vous la décapitez
vous avez que des sociétés sans tête, vous avez une élite composée de tête
coupées toutes décapitées ». Nous avons énormément de gens compétents
mais nous les laissons pas éclore et c’est une triste réalité chaque jour
d’autres critères sont mis sur la table pour faire de l’ombre à toutes ces
compétences. Il existe beaucoup de gens compétents mais ils ne sont pas à
leur place et c’est le véritable mal qui gangrène l’Afrique et sur tous
les domaines. Il y a beaucoup de corrections à apporter.
16. Quelles
solutions proposez-vous pour atténuer la crise qui existe dans le domaine de la
santé en Afrique ?
Hum ! hum ! une très vaste question.
La santé
en Afrique fait face à de nombreux défis. Tout d’abord l’accès au soin.
Il n’y a pas d’accès au soin en Afrique, quelque soit le pays c’est le
même constant même si le cas de l’Afrique du nord est un peu moins
critiqué. Il n’existe pas d’accessibilité au soin. Je parle en termes
accessibilité et sur le plan géographique, financier, qualité, ces
problèmes sont réels et doivent être traités.
Nous faisons face
également à un problème d’équité car la santé en milieu urbain n’est
pas la même qu’en milieu rural et c’est encore un autre défi.
Nous
faisons face à un problème qui va nous rattraper et que nous négligeons à
savoir cette transformation épidémiologique sur le plan global. Nous sommes
passé des maladies infectieuses, même si elles sont encore là, aux maladies
transmissibles. En effet de plus en plus nous avons des maladies non
transmissibles telles que le diabète, l’hypertension artérielles… Nous ne
sommes pas prêts sur le plan organisationnel, toutes ces pathologies ne sont
pas prises en comptes alors que nous voyons que ces pathologies ont des taux de
prévalence de plus en plus élevés. Au problème de ces maladies infectieuses
viennent s’ajouter ces maladies non transmissibles. Les moyens que nous
disposons ne sont pas à la hauteur. Il existe des pathologies dont la prise
en charge est excessivement coûteuse, dans des contextes de pauvreté. Si je
prends le cas de l’hépatite un sujet qui est éligible au traitement par
l’interféron une molécule utilisée dans le traitement de l’hépatite
chronique B et C, il faut 7 millions de f CFA pour une cure de 48 semaines. Si
nous le mettons dans notre contexte imaginez vous le peu de personnes capables
de suivre sur le plan financier. Il faut que nos gouvernements soient assez
conscients pour prendre en main rapidement ces pathologies. Voilà les
problèmes que nous rencontrons. Si nous nous concentrons dessus pour dégager
des solutions applicables, nous avancerons à grand pas.
Fatou
lire
aussi sur www.popxibaar.com (28 Juillet 2012) : LUTTE CONTRE L’HEPATITE AU
SENEGAL : Le gouvernement s’engage à réduire de 50% le coût des
vaccinations, par Mously NDIAYE
et sur www.hepatites.sn : Journée mondiale
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