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L'économie de la banane : les défis - L'Afrique des Idées
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Analyse
Economique
L’économie de la banane : les défis
archives
-Le 05 mars 2012
La banane est le fruit le plus rentable au monde parce que
sa récolte est hebdomadaire et se pratique toute l’année.
Son rendement effectif passe de 20 tonnes à l’hectare pour la
banane Bio au Sénégal selon les chiffres fournis par
l’APROVAG l’organisation de producteurs APROVAG, Tambacounda au
Sénégal, à 60 tonnes par hectare dans les serres
marocaines, selon les chiffres fournis par l’Institut Agronomique et
Vétérinaire Hassan II de Rabat au Maroc. En comparaison, le cacao
produit à l’hectare 300 kg, selon les chiffres fournis par le CNRA,
Centre National de Recherche Agronomique de Côte d’Ivoire, rendus
publiques par Monsieur Lancine Bakayoko le 27/10/2009, c’est-à-dire
qu’à cause des choix erronés des économistes et
politiciens ivoiriens, depuis la pseudo-indépendance, un agriculteur
ivoirien de cacao est 200 fois plus pauvre qu’un agriculteur marocain de
la banane. C’est encore pire pour le café. Selon une étude
très sérieuse réalisée par l’IRCC l'Institut
de Recherches du Café et du Cacao de Côte d’Ivoire, entre
1969 et 1982, on obtient dans la zone de Gagnoa une moyenne
pondérée de 180 kg de café à l’hectare,
c’est-à-dire que les économistes et politiciens Ivoiriens
ont sciemment réduit à la misère des paysans de 333 fois
pire que leurs homologues, paysans marocains. On retrouvera la même
situation presqu’à l’identique partout ailleurs en Afrique
subsaharienne.
LA GESOTRATEGIE DE LA BANANE
La banane est le fruit le
plus consommé au monde. Selon les chiffres fournis par le Monde
Diplomatique du mois d’Octobre 1996, par Ghislain Laporte, on en
produisait 52 millions de tonnes en 1996 (100 millions de tonnes en 2011). Et
les deux principaux producteurs, l’Inde et la Chine, consommaient la
totalité de leur production. Ce qui restait 11 millions de tonnes sur le
marché international dont 4 millions de tonnes allaient vers
l’Union Européenne. Et dont les 2/3 contrôlés par deux
multinationales américaines, United Brands Company (marque Chiquita) et
Castel & Cooke (marque Dole), et une mexicaine : Del Monte.
Ce qui est
détestable sur ces chiffres ce sont deux éléments
essentiels :
La totalité de 79 pays dit ACP(Afrique, Caraïbes
et Pacifiques) à qui l’Union Européenne fait miroiter un
avantage incontestable avec la convention de Lomé, Cotonou, fournissent
à peine le double (857.000 tonnes) des toutes petites iles espagnoles des
Canaries (420.000 tonnes). A peine 4 fois plus que la minuscule Martinique, avec
1.100 km2 et 382.000 habitants qui elle a fourni l’UE pour 220.000 tonnes
de bananes, contre les 802 millions d’Africains Subsahariens (chiffres
2007).
Pire, la quantité des 79 pays ACP est le tiers de la
quantité livrée à l’UE par l’Amérique du
Sud qui ne bénéficie nullement des mêmes conventions, soit
2,5 millions de tonnes.
Il en ressort de ces deux points, une
volonté de détourner l’Afrique des productions rentables
comme la banane qui ne doivent selon cette logique purement coloniale,
(même à plus de 50 ans de la reconnaissance par l’occident
des indépendances africaines), réservant la production sur le sol
africain, exclusivement aux occidentaux. Sur les 55.000 tonnes de bananes
vendues dans le monde en 2010, 40% étaient produites en Asie, 27% en
Amérique du Sud et seulement 13% en Afrique. Là il s’agit de
la banane dite dessert, c’est-à-dire, la banane mangée comme
fruit, la banane mure. Mais selon les chiffres fournis par la FAO, en 1995 il a
été produit dans le monde 24.000 tonnes de banane à cuire
dite verte, 17.000 tonnes étaient produites en Afrique,
c’est-à-dire 71% et 4.000 tonnes en Amérique du Sud,
c’est-à-dire 17%. On peut dès lors déduire que si les
Africains ne produisent que les 13% de la banane mondiale, ce n’est pas
à cause de leur incapacité mais à leur état de
passivité mentale. On peut donc dire que le cerveau des Africains semble
en sommeil lorsqu’il s’agit de produire pour vendre, pour vendre
hors de l’Union Européenne. Ils sont alors à la merci des
conseils savamment erronés que lui prodigue l’Union
Européenne, c’est-à-dire la décourager à
produire la banane pour la commercialisation, à moins que cette
dernière ne soit entièrement sous le contrôle des
entreprises occidentales installées en Afrique.
En 2007, 65% de la
banane vendue sur le marché mondial provenaient de deux pays qui
étaient auparavant, champions du café et qui ont tous les deux
détruit les champs de ce maudit café, pour passer à la
banane et c’est la Colombie et le Costa Rica. C’est ce qui a fait
que la même année, sur les 10 pays plus gros exportateurs de la
banane au monde, 7 étaient de l’Amérique du Sud, permettant
à cette partie du monde de contrôler les 95% de la banane
exportée dans le monde. Pendant ce temps, les Africains se
préparaient à fêter les 50 ans d’indépendance,
mais avaient toujours des difficultés à se défaire du
commandement colonial de ne s’occuper que du café, du cacao et du
coton, un autre produit tristement célèbre lié aux
déportations des Africains vers l’Amérique pendant 4 longs
siècles.
En 1978, le Maroc décide d’interdire
l’activité d’importation de la banane. Le Roi avait tout
simplement compris que la banane pouvait être un instrument de
géostratégie entre les mains du royaume. Et malgré les
conditions climatiques défavorables (contrairement au Congo ou au
Cameroun), le Roi décide de créer des serres
équipées et prêtes à produire avec des lotissements
de 1,53 hectares donnés en location à un prix dérisoire
à ses citoyens. Le Maroc qui importait chaque année 24.000 tonnes
de banane en 1978, dès 1982 est capable de satisfaire sa demande interne
au niveau d’avant l’interdiction. Selon un rapport publié par
3 professeurs : Skiredj, Walali et Attir de l’Institut Agronomique et
vétérinaire Hassan II de Rabat, des 2 hectares de démarrage
de la campagne 1980/81, on est passé à 2.700 hectares en 1996 et
3.500 hectares en 2011, avec une production annuelle de plus de 100.000 tonnes
de bananes.
Que faut-il faire ?
La politique d’approche doit
être radicale et en 3 directions :
40% de la banane produite en
Afrique pourrit par manque de marché à l’international. Pour
y remédier, il faut procéder comme on l’a fait au Maroc :
stimuler et organiser le marché intérieur en collectant
systématiquement toute la banane-dessert disponible chez les petits
producteurs pour les conserver dans les Murisseries desquelles les bananes
sortiront muries dans les quantités correspondant à la demande du
marché interne. [/*]
Démocratiser la production de la banane
en créant de petites parcelles de plantation. C’est la seule
possibilité pour rompre avec les pratiques coloniales de
l’esclavage des plantations de banane qu’on observe encore de nos
jours, non seulement en Afrique, mais aussi en Martinique et en Guadeloupe
où la culture de la banane est solidement et exclusivement entre les
mains des descendants d’anciens esclavagistes.
Pour produire, il faut
savoir vendre. Le marché international de l’aviation comme des
jouets répondent à des logiques spécifiques à chaque
pays, à chaque produit et à chaque culture. Il faut avoir la
flexibilité d’esprit de comprendre que le monde ne se limite pas
à 4 pays Européens, fussent-ils les plus riches. Il existe une
très forte marge pour le développement de la consommation de la
banane dans de nombreux pays comme la Russie, l’Iran, la Turquie
etc…
La solution coopérative
Il existe un marché
interne africain à saisir, mais pour y arriver, il faut le stimuler et
produire pour le satisfaire. Pour éviter le piège des
multinationales du secteur de la banane il faut tout simplement
démocratiser le business de la banane avec des petites parcelles ne
pouvant excéder 5 hectares et surtout, être sûr et certain
que les propriétaires sont ceux là-mêmes qui travaillent au
quotidien dans ces plantations. Cela évitera le fâcheux
problème de spéculation foncières qu’on retrouve dans
certains pays où les autochtones se frottent les mains et font travailler
des esclages venus d’ailleurs, comme en Côte d’Ivoire
notamment. La coopérative doit donc véritablement regrouper
uniquement les paysans faisant partie du projet, et c’est elle qui devra
se charger de fournir les premières plantes de bananes aux agriculteurs.
C’est elle qui ensuite doit se charger du contrôle de la
qualité et du respect des normes internationales pour le gazage et le
transport maritime, pour couvrir d’abord le marché national et
après international.
Aujourd’hui, le vrai profit de la banane
réside dans la distribution. Aucune politique ne sera complète et
efficace pour sortir nos agriculteurs de la misère du café, du
cacao et du coton si elle ne prend pas en compte la nécessité de
créer des murisseries directement dans les grandes villes de nos pays
afin d’instaurer une sorte de concentration dite « verticale
». C’est à ce prix qu’il sera possible de contourner
certaines faiblesse du manque de compétitivité de la banane
africaine, trop longtemps restées dans la logique d’infantilisation
globale du continent africain par les européens. Pour stopper la logique
coloniale des champs actuels de la banane, il faudra arriver à une
transition vers ces petits propriétaires et éviter toute
exploitation directe par des entreprises transnationales. C’est à
ce prix que nous réussirons une véritable redistribution des
retombées du fruit le plus consommé au monde, la banane.
C’est ce qui se fait déjà dans de nombreux pays
sud-américains où contrairement à l’Afrique, les
gouvernants ont négocié pour obliger les entreprises
multinationales du secteur à cesser de produire elles-mêmes, et
acheter leurs cartons de bananes directement aux paysans.
L’exemple
de la coopérative APROVAG (l’organisation de producteurs,
Tambacounda) dans l’arrondissement de Missirah au Sénégal,
me semble intéressante à signaler et à adapter ailleurs en
Afrique. Ils se sont organisés de manière à dédier
à la banane 16% de leurs terres, c’est-à-dire 0,25 des 1,63
hectares de chaque planteur, pour un total de 250 hectares consacrés
à la culture de la banane, pour avoir de l’argent. En 2008, la
production a été de 5.000 tonnes (avec une perte de 20% dû
au manque de murisserie et 5% consommé par les agriculteurs
eux-mêmes), la coopérative a ainsi vendu 4.000 tonnes de bananes,
réalisant un petit pactole de 640.000.000 francs CFA (975 760 €) pour
cette population villageoise estimée à près de 52 845
habitants, et une marge bénéficiaire nette de : 1 561 000 francs
CFA par hectare dans les 3 communautés rurales : Missirah, Dialacoto et
Néttéboulou. Cette coopérative a fait le choix
pénalisant qui limite sa productivité à 20 tonnes à
l’hectare, pour protéger la santé de ses membres, ayant
renoncé aux engrais chimiques qui sont la principale source de malheur
dans les plantations de bananes dites industrielles.
Jean-Paul Pougala,
article à lire en entier sur son blog ou chez notre partenaire
Next-Afrique
Notice biographique : Jean-Paul Pougala est écrivain
camerounais, directeur de l’Institut d’Etudes
Géostratégiques et professeur de sociologie à
l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse.
Message de l'auteur : Pour les jeunes résidant en Afrique qui
voudraient se lancer dans la culture de la banane, adressez-vous à :
[email protected] une documentation gratuite sera à votre disposition
dès le mois d’Avril-Mai 2012. Et s’il y en a dans votre
région, vous serez mis en contact direct avec un ou une agronome qui aura
accepté d’adhérer à notre initiatives, vous servant
d’appui comme Grand-frère ou Grande-soeur.(attention :
[email protected] est réservé aux jeunes Africains qui veulent
obtenir des conseils, pour démarrer ou pour prospérer dans un
secteur donné alors que [email protected] est réservé
à ceux qui veulent donner de leur temps, et servir de Grand-frère
et Grande-sœur à nos jeunes).
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maloum dit :
Mar 9, 2012 Ã 22:43
c'est
là un des plus beaux dossiers que j'ai jamais eu l'occasion de
lire…tant dans la forme que dans le fond. il reveille sans aucun doute et
montre la voie…
Répondre
Eustache dit :
Fév 7,
2014 Ã 10:10
Je viens à l’instant de lire le texte et cela
me donne une confirmation que je suis dans une bonne direction .
Sans
contourner je suis un fan de l’AGRO PASTORALE et je fais des pensés sur
l’agriculture de bananes et d’ananas mais les idées me manque et aussi
des informations alors je suis jeune et j’ai cette initiatives mais il me
faudrait des accompagnement afin que je sois met en place mes idées donc je
vous remercie très bien des informations sur cette pas gue et je profites de
cette chaîne pour annoncer a toutes les jeunes de ‘Afrique que la terre
ne ment jamais.
je vous remercie
Répondre
julie
dit :
Mar 9, 2014 Ã 19:31
franchement bravissimo et vive
la banane!!
Répondre
assogba marius dit :
Juil 10, 2014
à 16:31
je suis vendeur de banane je cherche un fournisseur tel
00229 97 83 16 62
Répondre
Laduk dit :
Juil 15, 2016 Ã
13:41
Si tout simplement on arrêtait de faire de la banane
dans ces pays là, au lieu de stimuler la production? (pessimismons un
peu: Cet "stimulation de la banane et ses supposés achats
supplémentaires, ça se fera au dépends d'autres choses! Ne
nous mentons pas! Et cet "autres choses" ça peut toucher des paysans plus
pauvres encore (producteurs d"autres choses"), ça peut faire doucement
disparaître des aliments traditionnels qui vont avec des coutumes…
and so on). Si on se concentrait un peu plus sur la production utile aux
marchés intérieurs? Si on refusait l'uniformisation des modes de
consommation en "stimulant" l'attrait pour la banane tel on stimule un
hypothalamus pour lui faire cracher de l'hormone et un gêne des
protéines? Et si les murisseries n'étaient pas la solution, au
sein d'un système de plus en plus témoin de la déconnexion
entre agriculture et consommation, mais plutôt un indice sur un des enjeux
énormes de la production africaine aujourd'hui: L'amélioration du
stockage?
Et si la banane n'était point la solution?
Débattons, j'en serais le premier ravi!
Répondre
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